1° La jeunesse d’Henri V, ses premières années de règne –
Henri V, fils
d’Henri IV et de Marie de Bohun (cette dernière était décédée avant
l’accession de son époux au trône d’Angleterre.), était né en septembre 1387
au château de Montmouth.
Henri V, gravure issue de
l'ouvrage Cassell's history of England, Angleterre, 1902.
Elevé à la cour de
Richard II lors de l’exil de son père,
le jeune Henri V ne tarda guère à s’intéresser à la guerre, participant au
conflit contre le Pays de Galles à partir de 1406.
Le sacre d'Henri V, par Jean de Wavrin,
enluminure issue de l'ouvrage Chroniques d'Angleterre, Belgique, XV°
siècle.
Cette
insurrection permit ainsi au jeune Henri V homme de perfectionner son art de
la guerre.
Henri V, qui
souhaitait reprendre le conflit contre la France, devait avant tout mettre
fin aux conflits qui agitaient son propre pays. C’est ainsi que le défunt
Richard II fut enterré dans la cathédrale de Westminster ;
Edmond Mortimer, l’héritier présomptif de la couronne, fut traité
avec respect ; les barons ayant été dépossédés de leur titres par Henri IV
furent alors restaurés.
2° La première
campagne d’Henri V en France (1415) –
Une fois que la
situation en Angleterre fut apaisée, Henri V décida donc de s’attaquer à la
France. Le roi d’Angleterre décida d’utiliser comme prétexte l’aide
qu’avaient apporté les Français à la rébellion d’Yvain au Pays de Galles, au
cours des années précédentes.
a) La situation
en France en 1415 : à cette époque, le roi de France Charles VI (qui
avait été fait roi en 1380, suite au décès de son père Charles V.), avait
sombré dans la folie.
Son frère,
Louis d’Orléans, avait donc été nommé comme tuteur. Cependant, ce
dernier ne tarda guère à s’opposer à son cousin Jean sans Peur, duc
de Bourgogne (ce dernier était le fils de Philippe le Hardi, lui-même
fils du défunt roi de France Jean II.).
Portrait de Jean sans Peur, XV° siècle.
En effet, Jean
sans Peur souhaitait mettre en place une continuité territoriale entre ses
différents Etats (situés en Bourgogne et en Flandre.), mais Louis d’
Orléans, voyant d’un mauvais œil la montée en puissance de son cousin,
décida d’exclure ce dernier du conseil de régence (la tâche de Louis
d’Orléans avait été facilitée car Isabeau de Bavière, l’épouse de Charles
VI, éprouvait une certaine affection pour le frère de son mari.).
Cependant, Jean
sans Peur ne l’entendit pas de cette oreille et fit assassiner Louis
d’Orléans en novembre 1407.
L'assassinat du duc d'Orléans,
par Paul Lehugeur, XIX° siècle.
Jean sans Peur,
s’appuyant sur le peuple en promettant une réforme de la royauté, parvint à
rassembler autour de lui un grand nombre de fidèles.
Cependant, les
fidèles de Louis d’Orléans refusèrent de baisser la tête. Son fils
Charles d’Orléans et son beau père Bernard VII d’Armagnac (le duc
d’Orléans avait en effet épousé Bonne, la fille du comte d’Armagnac.)
décidèrent alors de poursuivre la lutte.
La France, déjà
engagée dans la guerre de Cent Ans, se retrouva déchirée par cette guerre
civile opposant Armagnac et Bourguignons.
A noter toutefois
que plusieurs trêves furent signées entre les deux camps, mais il ne
s’agissait là que de réconciliations de façade peu durables.
b) La campagne
de 1415 :
au mois d’août 1414, Henri V envoya une
ambassade auprès du roi de France, réclamant l’héritage de Guillaume le
Conquérant et des Plantagenêts (à savoir la Normandie et l’Aquitaine.),
ainsi que la main de Catherine de Valois, fille de Charles VI, afin
de sceller l’alliance.
L’année suivante,
en juin 1415, les Français envoyèrent finalement une ambassade en Angleterre
afin de négocier. La France étant alors agitée par la guerre civile, les
émissaires français proposèrent à Henri V la suzeraineté sur plusieurs
comtés aquitains, tout en acceptant son mariage avec Catherine de Valois.
Cependant, le
souverain anglais décida de refuser cette offre. Selon certaines sources,
Henri V n’aurait attendu qu’un prétexte pour débarquer sur le continent, car
il avait préparé ses hommes à la guerre depuis de nombreux mois.
Le roi
d’Angleterre, se rapprochant des Bourguignons, débarqua dans le pays de Caux
en août 1415. Puis, marchant sur Harfleur, il s’empara de cette cité mal
défendue dans le courant du mois de septembre.
Au mois d’octobre
1415, l’armée du roi de France fut envoyée à la rencontre des troupes
anglaises, et parvint à les intercepter en Picardie (cependant, bien
qu’Armagnacs et Bourguignons aient signé une nouvelle trêve en février 1415,
il y eut peu de partisans de Jean sans Peur sur le champ de bataille : en
effet, ce dernier fut prié de ne pas participer à l’affrontement, du fait de
son comportement peu hostile envers l’Angleterre.).
Henri V, alors à
la tête d’une armée de 13 000 hommes (dont la moitié étaient des archers.),
décida d’installer ses troupes au sommet d’une petite colline, se trouvant
dans le bois d’Azincourt.
Côté français,
personne ne doutait de la victoire. En effet, l’armée du roi de France
comptait en ses rangs entre 30 000 et 40 000 hommes. Les Français décidèrent
alors de se placer au nord, en contrebas de la colline, afin de couper aux
Anglais le chemin vers Calais.
Au soir du 24
octobre, la pluie commença à tomber. Les Français, installés sur des champs
fraîchement labourés, se retrouvèrent de ce fait sur un terrain
particulièrement boueux.
Les chevaliers français dans la nuit du
24 octobre 1415, gravure issue de l'ouvrage Histoire de France,
par François GUIZOT, France, 1875.
Dans la matinée
du 25 octobre, Henri V décida de faire reculer son armée dans la clairière,
pensant que l’ennemi n’attaquerait pas. Cependant, les Français,
indisciplinés, décidèrent de charger en voyant le mouvement de recul des
Anglais.
Une fois de plus,
comme à Crécy et à Poitiers, les archers envoyèrent des volées de flèches
sur leurs ennemis. Ces derniers, alourdis par le poids de leurs armures, et
pataugeant dans la boue, furent de ce fait décimés par les flèches
anglaises.
La bataille d'Azincourt, enluminure du XV°siècle.
La première ligne
française parvint à progresser jusqu’au contact des archers anglais, qui
s’empressèrent de troquer leurs arcs contre des haches et des épées. Ces
derniers, plus aptes à se déplacer en terrain boueux car ne portant aucune
protection, parvinrent à massacrer un grand nombre de Français.
La seconde ligne
chargea peu de temps après, mais connut le même sort que la première. Les
chevaliers ne parvenant pas à briser la résistance anglaise, l’arrière garde
française décida alors de quitter le champ de bataille.
Au soir de la
bataille d’Azincourt, si les Anglais n’avaient perdu qu’un millier
d’hommes, les Français en avaient perdu près de 7 000 (dont les ducs de
Brabant et de Nevers, frères de Jean sans Peur.).
Antoine de Bourgogne, duc de
Brabant, par SIMART, château de Versailles, Versailles.
En outre, les
chevaliers qui avaient été capturés par les hommes d’Henri V en vue d’une
rançon connurent un bien cruel destin : en effet, le roi d’Angleterre donna
l’ordre à ses troupes de massacrer tous les prisonniers français. A noter
que seul un millier de prisonniers français survécurent, dont Charles
d’Orléans.
Henri V, bien que
victorieux, ne voulut pas marcher sur Paris. Sans doute estimait il que son
armée n’était pas assez puissante pour soutenir un siège ?
Le souverain
anglais ne tarda donc pas à rentrer en Angleterre, où il passa deux années à
mettre en place une solide armée, capable d’assiéger les forteresses dont
s’était emparé Charles V au cours des années précédentes.
3° La seconde
campagne d’Henri V en France (1417) –
Comme nous venons le voir, Henri V retourna en Angleterre suite à la
bataille d’Azincourt, afin de préparer une nouvelle invasion, celle-ci étant d’une
plus grande ampleur que la précédente.
a) La
situation en France en 1417 : en France, par contre, la situation
dégénéra suite à la bataille d’Azincourt.
En décembre 1415,
le dauphin Louis mourut, puis ce fut le tour de son frère Jean ;
les Armagnacs, détenant Paris, faisaient régner un climat de terreur ;
l’Empereur germanique Sigismond mit fin à l’alliance française, se rapprochant
d’Henri V ; Jean sans Peur mit fin au lien de vassalité le reliant au roi de
France, s’engageant à porter assistance au roi d’Angleterre au cours de son
futur débarquement sur le continent ; Isabeau de Bavière, détestée par les
Parisiens, vivait entourée d’amants, et fut envoyée à Tours en guise de
punition pour mener une vie dissolue.
b) La campagne
de 1417 : au mois d’août 1417, fort de ses alliances avec le duc de
Bourgogne et l’Empereur germanique, Henri V débarqua sur le continent.
Entreprenant immédiatement le siège de Caen, la ville fut contrainte de se
rendre peu de temps après, en septembre 1417.
La prise de Caen par les Anglais, par
Jean Froissart, enluminure issue de l'ouvrage Chroniques,
Bruges, Belgique, XV°siècle.
En octobre, les
Anglais s’emparèrent sans coup férir d’Argentan et d’Alençon. Le duc de
Bretagne Jean V, constatant l’inquiétante progression d’Henri V,
décida de signer une trêve d’un an avec ce dernier.
Au mois de
novembre, Jean sans Peur se rendit à Tours, où il délivra Isabeau de sa
prison dorée. Au même moment, Bernard VII persuada le roi de France de
nommer le dauphin Charles lieutenant général du royaume.
Par la suite, au
mois de février 1418, Henri V parvint à s’emparer de Falaise, étendant son
autorité sur toute la basse Normandie. Les lois et coutumes anglaises
prirent la place des habitudes françaises. Les Normands refusant de se faire
anglaiser furent alors bannis.
Côté français,
les choses ne s’arrangeaient pas. Incapable de s’unir pour faire face à
l’invasion anglaise, Armagnacs et Bourguignons se déchiraient de plus belle
afin d’obtenir le pouvoir.
Toutefois,
l’avantage bascula dans le camp de Jean sans Peur, car ses partisans
parvinrent à chasser les Armagnacs de Paris (mai - juin 1418.).
Les Bourguignons entrent dans Paris, par
Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles
VII, Paris, France, XV°siècle.
Les Bourguignons prennent le
pouvoir à Paris, par Paul Lehugeur, XIX° siècle.
Quant au dauphin
Charles, il fut par précaution entraîné hors de la capitale par ses proches.
Henri V, quant à
lui, poursuivait son offensive. Au mois de juillet 1418, les Anglais mirent
le siège devant Rouen, puis ils prirent Cherbourg au mois d’août.
Le siège de Rouen, par Martial
d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII,
Paris, France, XV°siècle.
Les habitants de
Rouen tentèrent de résister, mais durent finalement capituler à la fin du
mois de janvier 1419.
Par la suite, en
avril 1419, Henri V parvint à s’emparer de Vernon et de Mantes.
Au cours du mois
de juin, voyant la progression des Anglais, une entrevue eut donc lieu entre
le roi d’Angleterre et les proches du roi de France. Henri V réclamait
toujours la Guyenne, la Gascogne, la Normandie, ainsi que la main de
Catherine de Valois.
Cependant, il
était impossible de mettre en place un traité avec Henri V, vu que le
dauphin, qui n’était évidemment pas présent, contrôlait une partie des
territoires réclamés par le souverain anglais (ce dernier, alors réfugié à
Bourges, avait pris le titre de régent à l’automne 1418.).
Jean sans Peur,
voyant qu’Henri V devenait de plus en plus puissant, décida finalement de se
rapprocher du dauphin.
Au cours de l’été
1419, le duc de Bourgogne et le dauphin se rencontrèrent, et décidèrent de
faire cause commune contre la menace anglaise.
En effet, les
Anglais devenaient de plus en plus dangereux. Progressant vers Paris en
longeant les bords de la Seine, Henri V et ses hommes s’emparèrent de
Pontoise et de Gisors fin juillet 1419.
Au mois d’août,
l’avant-garde anglaise se trouvant à quelques kilomètres de Paris, Jean sans
Peur décida donc d’installer Charles VI à Troyes par précaution.
A noter qu’au
cours du mois, Jean sans Peur ne se présenta pas à une entrevue qu’il aurait
dut avoir avec le dauphin. Les Anglais étant de plus en plus puissants,
n’était-il pas plus judicieux de se tourner vers eux plutôt que vers le fils
de Charles VI ?
Une nouvelle
entrevue fut donc fixée pour le 10 septembre 1419, à Montereau, sur un pont
enjambant l’Yvonne. En fin d’après midi, le duc de Bourgogne avança vers le
point de rendez vous, allant à la rencontre du dauphin.
Cependant,
l’atmosphère était tendue, car Jean sans Peur était suspecté de vouloir se
rapprocher une nouvelle fois des Anglais.
En effet, la
discussion entre le Bourguignon et le dauphin ne tarda pas à s’envenimer.
Lorsque Jean sans Peur mit la main sur la garde de son épée, les compagnons
du roi se ruèrent sur lui et le transpercèrent de plusieurs coups.
L'assassinat de Jean sans Peur, gravure
issue de l'ouvrage Histoire de France, par François GUIZOT,
France, 1875.
Philippe le Bon
(né en 1397.), successeur de Jean sans Peur, décida alors de s’allier avec
les Anglais, repoussant les avances du dauphin.
Philippe le Bon, duc de Bourgogne, par
Rogier van der Weyden, XV° siècle.
La guerre civile,
loin de s’éteindre, prenait dès lors un nouveau tournant.
c) Le traité
de Troyes (mai 1420) : se rendant auprès d’Henri V, Philippe le Bon
signa avec le roi d’Angleterre un accord préliminaire, en décembre 1419, et
une trêve fut conclue jusqu’au printemps.
Henri V, au cours
du mois de mai 1420, décida de faire imposer le traité de Troyes au
roi de France. Philippe le Bon et Isabeau signèrent les premiers, puis
firent aussitôt signer Charles VI.
Charles VII, le
soi disant dauphin, était considéré comme un bâtard, fils illégitime
d’Isabeau de Bavière et de Louis d’Orléans ; Henri V devenait de fait
l’héritier de la couronne,
recevait la Normandie et la Guyenne, la main de Catherine de Valois, ainsi
que la régence.
Après s’être
emparé de Melun, en juillet 1420, Henri V et Philippe le Bon firent une
entrée triomphale dans Paris, en décembre 1420. En effet, les Parisiens,
lassés par les incessants conflits qui ravageaient le pays depuis près de 60
ans, désiraient vivre en paix, quitte à devenir Anglais pour cela.
En décembre 1420,
les meurtriers de Jean sans Peur furent déclarés criminels et inhabiles à
toutes successions ; en janvier 1421, le dauphin Charles fut banni du
royaume.
4° La troisième
campagne d’Henri V en France (1421) –
Henri V, en
décembre 1420, décida de rentrer en Angleterre.
Cependant, la
guerre était loin d’être finie : évidemment, le dauphin et les Armagnacs, ne
reconnaissant pas le traité de Troyes, ne tardèrent guère à reprendre les
armes contre les Anglo-bourguignons.
A la fin de
l’année 1420, la France était divisée en trois parties : le nord et la
Guyenne étant entre les mains des Anglais ; le sud restant fidèle au
dauphin ; le reste étant entre les mains du duc de Bourgogne.
a) La
situation en France en 1421 : Après être rentré en Angleterre, Henri V
avait confié à son frère Thomas de Lancastre, duc de Clarence, la
tâche de récupérer les territoires entre les mains des Armagnacs et du
dauphin.
En mars 1421,
l’armée anglaise, après avoir échoué devant Angers, décida de marcher sur
Tours. C’est alors qu’un chevalier écossais fut capturé et emmené devant le
duc de Clarence : le prisonnier informa alors l’Anglais qu’une troupe
franco-écossaise se trouvait non loin de là (en effet, le dauphin avait
réactivé l’alliance avec l’Ecosse.).
Le duc de
Clarence, à la tête d’une armée de 3 000 hommes, décida de profiter de la
nuit tombée pour attaquer l’ennemi par surprise. Sans attendre le reste de
son armée, et seulement accompagné de 1 500 cavaliers, Thomas de Lancastre
décida alors de lancer l’assaut.
Les
Franco-écossais, commandés par un noble écossais du nom de John Stuart,
parvinrent à résister à la charge ennemie.
La bataille du Vieil Baugé,
par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de
Charles VII, Paris, France, XV°siècle.
La bataille du
Vieil Baugé, fut un succès pour le dauphin, le duc de Clarence trouvant
la mort au cours du combat, ainsi qu’un millier de cavaliers anglais. Suite
à cette victoire, Charles décida de mettre le siège devant Chartres, en mai
1421.
Par la suite,
Jean V, duc de Bretagne, décida de s’allier avec le dauphin.
b) La campagne
de 1421 : Henri V, voyant les succès de son adversaire, fut contraint de
rentrer en France. Les Anglais s’emparant de Dreux, Bonneval, Epernon et
Nogent le Roi au cours de l’été, le dauphin préféra abandonner le siège de
Chartres.
Ayant néanmoins
réussi à protéger l’Anjou de l’envahisseur anglais suite à la bataille du
Vieil Baugé, Charles épousa Marie, fille de Louis II d’Anjou et de
Yolande d’Aragon (avril 1422.).
De son côté,
Henri V, qui assiégeait Meaux depuis septembre 1421, parvint à s’emparer de
la ville en mai 1422. Cependant, il tomba malade au cours du mois de juin et
se retrouva contraint de regagner Paris.
Frappé par la
dysenterie, Henri V mourut à Vincennes à la fin du mois d’août 1422.
Les funérailles d'Henri V,
par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de
Charles VII, Paris, France, XV°siècle.
Il ne laissait
derrière lui qu’une enfant de dix mois, Henri VI.
Son successeur
étant trop jeune pour régner, ce furent donc les frères du défunt roi qui
furent chargés de la régence.
A noter que
Charles VI mourut lui aussi peu de temps après son beau fils, en octobre
1422. Le dauphin, bien que n’ayant pas été sacré à Reims, se proclama alors
roi de France sous le nom de Charles VII.
La mort de Charles VI, gravure issue de
l'ouvrage Histoire de France, par François GUIZOT, France,
1875.
Les funérailles de Charles
VI, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de
Charles VII, Paris, France, XV°siècle.
Gisant de Charles VI et d'Isabeau de Bavière, 1429, église saint Denis,
Paris.
|