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Mythologie
 
 

 

 

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Les Lancastre et la guerre de Cent Ans (XV° siècle)

 

CHAPITRE PREMIER : Troisième phase du conflit, la guerre lancastrienne (1415 – 1429)

 

II : Henri V (1413 à 1422)

           

            1° La jeunesse d’Henri V, ses premières années de règne – Henri V, fils d’Henri IV et de Marie de Bohun (cette dernière était décédée avant l’accession de son époux au trône d’Angleterre.), était né en septembre 1387 au château de Montmouth.

Henri V, gravure issue de l'ouvrage Cassell's history of England, Angleterre, 1902.

Elevé à la cour de Richard II lors de l’exil de son père[1], le jeune Henri V ne tarda guère à s’intéresser à la guerre, participant au conflit contre le Pays de Galles à partir de 1406[2].

Le sacre d'Henri V, par Jean de Wavrin, enluminure issue de l'ouvrage Chroniques d'Angleterre, Belgique, XV° siècle.

Cette insurrection permit ainsi au jeune Henri V homme de perfectionner son art de la guerre.

 

Henri V, qui souhaitait reprendre le conflit contre la France, devait avant tout mettre fin aux conflits qui agitaient son propre pays. C’est ainsi que le défunt Richard II fut enterré dans la cathédrale de Westminster[3] ; Edmond Mortimer, l’héritier présomptif de la couronne, fut traité avec respect ; les barons ayant été dépossédés de leur titres par Henri IV furent alors restaurés.

2° La première campagne d’Henri V en France (1415) – Une fois que la situation en Angleterre fut apaisée, Henri V décida donc de s’attaquer à la France. Le roi d’Angleterre décida d’utiliser comme prétexte l’aide qu’avaient apporté les Français à la rébellion d’Yvain au Pays de Galles, au cours des années précédentes.

 

a) La situation en France en 1415 : à cette époque, le roi de France Charles VI (qui avait été fait roi en 1380, suite au décès de son père Charles V.), avait sombré dans la folie[4].

Son frère, Louis d’Orléans, avait donc été nommé comme tuteur. Cependant, ce dernier ne tarda guère à s’opposer à son cousin Jean sans Peur, duc de Bourgogne (ce dernier était le fils de Philippe le Hardi, lui-même fils du défunt roi de France Jean II.).

Portrait de Jean sans Peur, XV° siècle.

En effet, Jean sans Peur souhaitait mettre en place une continuité territoriale entre ses différents Etats (situés en Bourgogne et en Flandre.), mais Louis d’ Orléans, voyant d’un mauvais œil la montée en puissance de son cousin, décida d’exclure ce dernier du conseil de régence (la tâche de Louis d’Orléans avait été facilitée car Isabeau de Bavière, l’épouse de Charles VI, éprouvait une certaine affection pour le frère de son mari.).

Cependant, Jean sans Peur ne l’entendit pas de cette oreille et fit assassiner Louis d’Orléans en novembre 1407.

L'assassinat du duc d'Orléans, par Paul Lehugeur, XIX° siècle.

 

Jean sans Peur, s’appuyant sur le peuple en promettant une réforme de la royauté, parvint à rassembler autour de lui un grand nombre de fidèles.

Cependant, les fidèles de Louis d’Orléans refusèrent de baisser la tête. Son fils Charles d’Orléans et son beau père Bernard VII d’Armagnac (le duc d’Orléans avait en effet épousé Bonne, la fille du comte d’Armagnac.) décidèrent alors de poursuivre la lutte.

La France, déjà engagée dans la guerre de Cent Ans, se retrouva déchirée par cette guerre civile opposant Armagnac et Bourguignons[5].

A noter toutefois que plusieurs trêves furent signées entre les deux camps, mais il ne s’agissait là que de réconciliations de façade peu durables.

 

b) La campagne de 1415 : au mois d’août 1414, Henri V envoya une ambassade auprès du roi de France, réclamant l’héritage de Guillaume le Conquérant et des Plantagenêts (à savoir la Normandie et l’Aquitaine.), ainsi que la main de Catherine de Valois, fille de Charles VI, afin de sceller l’alliance[6].

L’année suivante, en juin 1415, les Français envoyèrent finalement une ambassade en Angleterre afin de négocier. La France étant alors agitée par la guerre civile, les émissaires français proposèrent à Henri V la suzeraineté sur plusieurs comtés aquitains, tout en acceptant son mariage avec Catherine de Valois.

Cependant, le souverain anglais décida de refuser cette offre. Selon certaines sources, Henri V n’aurait attendu qu’un prétexte pour débarquer sur le continent, car il avait préparé ses hommes à la guerre depuis de nombreux mois.

 

Le roi d’Angleterre, se rapprochant des Bourguignons, débarqua dans le pays de Caux en août 1415. Puis, marchant sur Harfleur, il s’empara de cette cité mal défendue dans le courant du mois de septembre.

Au mois d’octobre 1415, l’armée du roi de France fut envoyée à la rencontre des troupes anglaises, et parvint à les intercepter en Picardie (cependant, bien qu’Armagnacs et Bourguignons aient signé une nouvelle trêve en février 1415, il y eut peu de partisans de Jean sans Peur sur le champ de bataille : en effet, ce dernier fut prié de ne pas participer à l’affrontement, du fait de son comportement peu hostile envers l’Angleterre.).

 

Henri V, alors à la tête d’une armée de 13 000 hommes (dont la moitié étaient des archers.), décida d’installer ses troupes au sommet d’une petite colline, se trouvant dans le bois d’Azincourt.

Côté français, personne ne doutait de la victoire. En effet, l’armée du roi de France comptait en ses rangs entre 30 000 et 40 000 hommes. Les Français décidèrent alors de se placer au nord, en contrebas de la colline, afin de couper aux Anglais le chemin vers Calais.

Au soir du 24 octobre, la pluie commença à tomber. Les Français, installés sur des champs fraîchement labourés, se retrouvèrent de ce fait sur un terrain particulièrement boueux.

Les chevaliers français dans la nuit du 24 octobre 1415, gravure issue de l'ouvrage Histoire de France, par François GUIZOT, France, 1875.

Dans la matinée du 25 octobre, Henri V décida de faire reculer son armée dans la clairière, pensant que l’ennemi n’attaquerait pas. Cependant, les Français, indisciplinés, décidèrent de charger en voyant le mouvement de recul des Anglais.

Une fois de plus, comme à Crécy et à Poitiers, les archers envoyèrent des volées de flèches sur leurs ennemis. Ces derniers, alourdis par le poids de leurs armures, et pataugeant dans la boue, furent de ce fait décimés par les flèches anglaises.

La bataille d'Azincourt, enluminure du XV°siècle.

La première ligne française parvint à progresser jusqu’au contact des archers anglais, qui s’empressèrent de troquer leurs arcs contre des haches et des épées. Ces derniers, plus aptes à se déplacer en terrain boueux car ne portant aucune protection, parvinrent à massacrer un grand nombre de Français.

La seconde ligne chargea peu de temps après, mais connut le même sort que la première. Les chevaliers ne parvenant pas à briser la résistance anglaise, l’arrière garde française décida alors de quitter le champ de bataille.

 

Au soir de la bataille d’Azincourt, si les Anglais n’avaient perdu qu’un millier d’hommes, les Français en avaient perdu près de 7 000 (dont les ducs de Brabant et de Nevers, frères de Jean sans Peur.).

Antoine de Bourgogne, duc de Brabant, par SIMART, château de Versailles, Versailles.

En outre, les chevaliers qui avaient été capturés par les hommes d’Henri V en vue d’une rançon connurent un bien cruel destin : en effet, le roi d’Angleterre donna l’ordre à ses troupes de massacrer tous les prisonniers français. A noter que seul un millier de prisonniers français survécurent, dont Charles d’Orléans[7].

Henri V, bien que victorieux, ne voulut pas marcher sur Paris. Sans doute estimait il que son armée n’était pas assez puissante pour soutenir un siège ?

Le souverain anglais ne tarda donc pas à rentrer en Angleterre, où il passa deux années à mettre en place une solide armée, capable d’assiéger les forteresses dont s’était emparé Charles V au cours des années précédentes.

 

3° La seconde campagne d’Henri V en France (1417) – Comme nous venons le voir, Henri V retourna en Angleterre suite à la bataille d’Azincourt, afin de préparer une nouvelle invasion, celle-ci étant d’une plus grande ampleur que la précédente.

 

a) La situation en France en 1417 : en France, par contre, la situation dégénéra suite à la bataille d’Azincourt.

En décembre 1415, le dauphin Louis mourut, puis ce fut le tour de son frère Jean ; les Armagnacs, détenant Paris, faisaient régner un climat de terreur ; l’Empereur germanique Sigismond mit fin à l’alliance française, se rapprochant d’Henri V ; Jean sans Peur mit fin au lien de vassalité le reliant au roi de France, s’engageant à porter assistance au roi d’Angleterre au cours de son futur débarquement sur le continent ; Isabeau de Bavière, détestée par les Parisiens, vivait entourée d’amants, et fut envoyée à Tours en guise de punition pour mener une vie dissolue.

 

b) La campagne de 1417 : au mois d’août 1417, fort de ses alliances avec le duc de Bourgogne et l’Empereur germanique, Henri V débarqua sur le continent. Entreprenant immédiatement le siège de Caen, la ville fut contrainte de se rendre peu de temps après, en septembre 1417.

La prise de Caen par les Anglais, par Jean Froissart, enluminure issue de l'ouvrage Chroniques, Bruges, Belgique, XV°siècle.

En octobre, les Anglais s’emparèrent sans coup férir d’Argentan et d’Alençon. Le duc de Bretagne Jean V, constatant l’inquiétante progression d’Henri V, décida de signer une trêve d’un an avec ce dernier.

 

Au mois de novembre, Jean sans Peur se rendit à Tours, où il délivra Isabeau de sa prison dorée. Au même moment, Bernard VII persuada le roi de France de nommer le dauphin Charles lieutenant général du royaume.

 

Par la suite, au mois de février 1418, Henri V parvint à s’emparer de Falaise, étendant son autorité sur toute la basse Normandie. Les lois et coutumes anglaises prirent la place des habitudes françaises. Les Normands refusant de se faire anglaiser furent alors bannis.

 

Côté français, les choses ne s’arrangeaient pas. Incapable de s’unir pour faire face à l’invasion anglaise, Armagnacs et Bourguignons se déchiraient de plus belle afin d’obtenir le pouvoir.

Toutefois, l’avantage bascula dans le camp de Jean sans Peur, car ses partisans parvinrent à chasser les Armagnacs de Paris (mai - juin 1418.).

Les Bourguignons entrent dans Paris, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Les Bourguignons prennent le pouvoir à Paris, par Paul Lehugeur, XIX° siècle.

Quant au dauphin Charles, il fut par précaution entraîné hors de la capitale par ses proches.

 

Henri V, quant à lui, poursuivait son offensive. Au mois de juillet 1418, les Anglais mirent le siège devant Rouen, puis ils prirent Cherbourg au mois d’août.

Le siège de Rouen, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Les habitants de Rouen tentèrent de résister, mais durent finalement capituler à la fin du mois de janvier 1419.

Par la suite, en avril 1419, Henri V parvint à s’emparer de Vernon et de Mantes.

Au cours du mois de juin, voyant la progression des Anglais, une entrevue eut donc lieu entre le roi d’Angleterre et les proches du roi de France. Henri V réclamait toujours la Guyenne, la Gascogne, la Normandie, ainsi que la main de Catherine de Valois.

Cependant, il était impossible de mettre en place un traité avec Henri V, vu que le dauphin, qui n’était évidemment pas présent, contrôlait une partie des territoires réclamés par le souverain anglais (ce dernier, alors réfugié à Bourges, avait pris le titre de régent à l’automne 1418.).

 

Jean sans Peur, voyant qu’Henri V devenait de plus en plus puissant, décida finalement de se rapprocher du dauphin.

Au cours de l’été 1419, le duc de Bourgogne et le dauphin se rencontrèrent, et décidèrent de faire cause commune contre la menace anglaise.

 

En effet, les Anglais devenaient de plus en plus dangereux. Progressant vers Paris en longeant les bords de la Seine, Henri V et ses hommes s’emparèrent de Pontoise et de Gisors fin juillet 1419.

Au mois d’août, l’avant-garde anglaise se trouvant à quelques kilomètres de Paris, Jean sans Peur décida donc d’installer Charles VI à Troyes par précaution.

A noter qu’au cours du mois, Jean sans Peur ne se présenta pas à une entrevue qu’il aurait dut avoir avec le dauphin. Les Anglais étant de plus en plus puissants, n’était-il pas plus judicieux de se tourner vers eux plutôt que vers le fils de Charles VI ?

 

Une nouvelle entrevue fut donc fixée pour le 10 septembre 1419, à Montereau, sur un pont enjambant l’Yvonne. En fin d’après midi, le duc de Bourgogne avança vers le point de rendez vous, allant à la rencontre du dauphin.

Cependant, l’atmosphère était tendue, car Jean sans Peur était suspecté de vouloir se rapprocher une nouvelle fois des Anglais.

En effet, la discussion entre le Bourguignon et le dauphin ne tarda pas à s’envenimer. Lorsque Jean sans Peur mit la main sur la garde de son épée, les compagnons du roi se ruèrent sur lui et le transpercèrent de plusieurs coups.

L'assassinat de Jean sans Peur, gravure issue de l'ouvrage Histoire de France, par François GUIZOT, France, 1875.

Philippe le Bon (né en 1397.), successeur de Jean sans Peur, décida alors de s’allier avec les Anglais, repoussant les avances du dauphin.

Philippe le Bon, duc de Bourgogne, par Rogier van der Weyden, XV° siècle.

 

La guerre civile, loin de s’éteindre, prenait dès lors un nouveau tournant.

 

c) Le traité de Troyes (mai 1420) : se rendant auprès d’Henri V, Philippe le Bon signa avec le roi d’Angleterre un accord préliminaire, en décembre 1419, et une trêve fut conclue jusqu’au printemps.

Henri V, au cours du mois de mai 1420, décida de faire imposer le traité de Troyes au roi de France. Philippe le Bon et Isabeau signèrent les premiers, puis firent aussitôt signer Charles VI.

Charles VII, le soi disant dauphin, était considéré comme un bâtard, fils illégitime d’Isabeau de Bavière et de Louis d’Orléans ; Henri V devenait de fait l’héritier de la couronne[8], recevait la Normandie et la Guyenne, la main de Catherine de Valois, ainsi que la régence.

 

Après s’être emparé de Melun, en juillet 1420, Henri V et Philippe le Bon firent une entrée triomphale dans Paris, en décembre 1420. En effet, les Parisiens, lassés par les incessants conflits qui ravageaient le pays depuis près de 60 ans, désiraient vivre en paix, quitte à devenir Anglais pour cela.

 

En décembre 1420, les meurtriers de Jean sans Peur furent déclarés criminels et inhabiles à toutes successions ; en janvier 1421, le dauphin Charles fut banni du royaume.

 

4° La troisième campagne d’Henri V en France (1421) – Henri V, en décembre 1420, décida de rentrer en Angleterre.

Cependant, la guerre était loin d’être finie : évidemment, le dauphin et les Armagnacs, ne reconnaissant pas le traité de Troyes, ne tardèrent guère à reprendre les armes contre les Anglo-bourguignons.

A la fin de l’année 1420, la France était divisée en trois parties : le nord et la Guyenne étant entre les mains des Anglais ; le sud restant fidèle au dauphin ; le reste étant entre les mains du duc de Bourgogne.

 

a) La situation en France en 1421 : Après être rentré en Angleterre, Henri V avait confié à son frère Thomas de Lancastre, duc de Clarence, la tâche de récupérer les territoires entre les mains des Armagnacs et du dauphin.

En mars 1421, l’armée anglaise, après avoir échoué devant Angers, décida de marcher sur Tours. C’est alors qu’un chevalier écossais fut capturé et emmené devant le duc de Clarence : le prisonnier informa alors l’Anglais qu’une troupe franco-écossaise se trouvait non loin de là (en effet, le dauphin avait réactivé l’alliance avec l’Ecosse.).

Le duc de Clarence, à la tête d’une armée de 3 000 hommes, décida de profiter de la nuit tombée pour attaquer l’ennemi par surprise. Sans attendre le reste de son armée, et seulement accompagné de 1 500 cavaliers, Thomas de Lancastre décida alors de lancer l’assaut.

Les Franco-écossais, commandés par un noble écossais du nom de John Stuart, parvinrent à résister à la charge ennemie.

La bataille du Vieil Baugé, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

La bataille du Vieil Baugé, fut un succès pour le dauphin, le duc de Clarence trouvant la mort au cours du combat, ainsi qu’un millier de cavaliers anglais. Suite à cette victoire, Charles décida de mettre le siège devant Chartres, en mai 1421.

 

Par la suite, Jean V, duc de Bretagne, décida de s’allier avec le dauphin.

 

b) La campagne de 1421 : Henri V, voyant les succès de son adversaire, fut contraint de rentrer en France. Les Anglais s’emparant de Dreux, Bonneval, Epernon et Nogent le Roi au cours de l’été, le dauphin préféra abandonner le siège de Chartres.

 

Ayant néanmoins réussi à protéger l’Anjou de l’envahisseur anglais suite à la bataille du Vieil Baugé, Charles épousa Marie, fille de Louis II d’Anjou et de Yolande d’Aragon (avril 1422.).

 

De son côté, Henri V, qui assiégeait Meaux depuis septembre 1421, parvint à s’emparer de la ville en mai 1422. Cependant, il tomba malade au cours du mois de juin et se retrouva contraint de regagner Paris.

Frappé par la dysenterie, Henri V mourut à Vincennes à la fin du mois d’août 1422.

Les funérailles d'Henri V, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Il ne laissait derrière lui qu’une enfant de dix mois, Henri VI.

Son successeur étant trop jeune pour régner, ce furent donc les frères du défunt roi qui furent chargés de la régence.

 

A noter que Charles VI mourut lui aussi peu de temps après son beau fils, en octobre 1422. Le dauphin, bien que n’ayant pas été sacré à Reims, se proclama alors roi de France sous le nom de Charles VII.

 

La mort de Charles VI, gravure issue de l'ouvrage Histoire de France, par François GUIZOT, France, 1875.

Les funérailles de Charles VI, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XV°siècle.

Gisant de Charles VI et d'Isabeau de Bavière, 1429, église saint Denis, Paris.

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[1] Pour plus de renseignements sur l’exil du futur Henri IV, voir le c), 4, section V, chapitre sixième, l’Angleterre sous les Plantagenêts.

[2] Pour plus de détails sur la guerre contre le Pays de Galles, voir le 2, section I, chapitre premier, les Lancastre et la guerre de Cent Ans.

[3] La cathédrale de Westminster est le lieu où sont enterrés les souverains d’Angleterre.

[4] Les premières crises de folie de Charles VI remontent aux années 1392 – 1393.

[5] Pour plus de précisions sur la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, voir le 1, section II, chapitre troisième, les Valois.

[6] A noter toutefois qu’Henri V n’avait aucun droit sur la couronne de France, vu qu’il n’était pas un descendant direct d’Edouard III.

[7] Ce dernier, enfermé à Londres, ne fut libéré qu’en 1440, après 25 années de captivité.

[8] C’est ainsi que les souverains anglais portèrent le titre roi de France et d’Angleterre jusqu’en 1802, date à laquelle Napoléon mit fin à cette coutume.

 
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