La
république romaine (VI° - I° siècle avant Jésus Christ)
I: Rome contre ses cités voisines
Rome, une fois débarrassée de la tutelle royale, se retrouva
dans la même situation qu’auparavant : située sur un petit territoire et
encerclée de cités parfois aussi importantes qu’elle.
Au
V° siècle avant Jésus Christ, l’objectif de Rome n’était pas d’étendre sa
sphère d’influence sur l’ensemble de l’Italie, mais simplement de survivre.
Aucun romain, à cette époque, n’aurait pu imaginer que 500 ans plus tard,
leur cité aurait conquis l’ensemble des terres bordant la mer méditerranée.
1° Troubles externes, troubles internes –
En fait, la mise en place de la république ne bouleversa pas la géopolitique
du latium. Les cités rivales et les cités alliées furent les mêmes que du
temps des rois.
Un
des premiers conflits que la jeune république dut mener fut contre les
Sabins. Rome fut victorieuse, mais la lutte contre ce peuple devait durer
encore longtemps.
Les peuples d'Italie centrale au V°
siècle avant Jésus Christ.
L’année suivante, en 503 avant Jésus Christ, les Romains s’attaquèrent aux
Aurunces, une peuplade vivant dans les montagnes à l’est du Tibre.
Les cités alliées aux Aurunces décidèrent de faire leur soumission à Rome,
apprenant que l’ennemi approchait, mais les militaires romains ne les
épargnèrent pas. Beaucoup d’habitants de ces villes furent tués ou réduits à
l’esclavage. Rome venait de porter un rude coup aux Aurunces, mais la lutte
contre ces derniers ne s’acheva que quelques siècles plus tard.
En
499 avant Jésus Christ (496 selon certaines sources.), Rome dut lutter
contre les Latins. C’est dans ce contexte politique inquiétant que fut créée
la charge de dictateur. Le premier d’entre eux, Aulus Postumius Albinus,
vainquit ses ennemis à la bataille du lac Régille. Par la suite, en 493
avant Jésus Christ, Rome imposa une alliance à ses anciens ennemis, créant
la Ligue latine (Rome dirigea cette dernière, bien que des cités
comme Lavinium ou Tusculum contestèrent cette domination.).
Temple de Castor et Pollux, V° siècle
avant Jésus Christ, Rome (cet édifice fut érigé suite à la bataille du lac
Régille, combat au cours duquel les deux héros mythologiques seraient
apparus afin de porter secours aux Romains.).
En 494 avant Jésus Christ, de graves troubles
civils ébranlèrent Rome. En effet, les plébéiens décidèrent de se révolter,
et ce pour plusieurs raisons. Causes politiques d’une part, la plèbe étant
scandalisée par la mainmise patricienne sur les institutions de la ville ;
causes économiques d’autre part, les plébéiens étant accablés de dettes
(certains étaient réduits en esclavage.) et n’ayant pas la possibilité
d’acquérir de terres (qui appartenaient aux patriciens.). Ils se retirèrent
alors sur l’Aventin (une des sept collines de Rome.), annonçant leur volonté
de quitter Rome afin de partir créer une nouvelle cité. Les patriciens
décidèrent alors de faire un geste en faveur des plébéiens : leurs dettes
furent effacées, et il fut alors créées les charges de tribun de la plèbe et
d’édile plébéien[1].
2° Coriolanus, figure légendaire – Gaius
Marcius Coriolanus était un patricien renommé à Rome, qui s’était emparé
de la cité volsque de Corioles, en 493 avant Jésus Christ (d’où son surnom
de Coriolanus.).
Cependant, ce dernier ne parvint pas à se faire élire consul, et se retourna
alors contre les plébéiens, qu’il accusa de tous les maux. Ces derniers
l’exilèrent, en 491 avant Jésus Christ, et Coriolanus décida alors de
rejoindre les Volsques, et de ce mettre à leur service. Il se déguisa alors
et se rendit chez l’aristocrate voslque Tullus Aufidius, lui
demandant de l’aide.
Par la suite, les deux hommes convainquirent les Volsques de rompre
l’alliance passée avec Rome, et les dirigeants confièrent une armée à
Coriolanus. Ce dernier, approchant alors de Rome, reçut la visite de sa
femme et de son épouse, qui le supplièrent de ne pas avancer plus loin.
La famille de Coriolan venant le
fléchir et le détourner d'assiéger Rome, par Joseph-Marie VIEN, vers
1771, musée Fabre, Montpellier.
Coriolanus décida alors de faire rebrousse chemin, se retirant chez Aufidius.
Le
romain fut mis en accusation par les Volsques, et il mourut peu de temps
après (à noter que Coriolanus reste un personnage qui se rapproche plus de
la fiction que de la réalité, comme l'indique le titre de ce
paragraphe.).
3° Guerres contre les Etrusques et les Sabins – En 486
avant Jésus Christ, Rome passa un accord avec les Herniques, qui à
l’époque étaient encore un peuple puissant, les Romains les traitant comme
des égaux (Rome ne parvint à dominer les Herniques que quelques siècles plus
tard.).
En 482 avant Jésus Christ, Rome se retrouva une
nouvelle fois en conflit avec la cité étrusque de Véies (Les Romains conclurent alors une alliance avec une autre cité étrusque, Caere.). Le
consul Fabius Vibulanus fut chargé de vaincre l’ennemi. Ce conflit
resta dans l’Histoire sous le nom de guerre des Fabii, car le consul
fit participer au conflit tous les hommes de sa gens (près de 300 au
total.), ainsi que toute sa clientèle[2]
(s’élevant à plusieurs milliers d’hommes.). Ensemble, ils remportèrent
contre les Véiens quelques victoires, au cours de l’année 477 avant Jésus
Christ. Cependant, ils finirent par tomber dans une embuscade, au cours de
la bataille de la Crémère, et furent tous tués.
Par la suite, les Véiens parvinrent à occuper le Janicule (considérée comme
la huitième colline de Rome.), mais l’armée romaine les en délogea
rapidement. En 474 avant Jésus Christ, ils durent se résigner à conclure une
trêve de 40 ans avec les Romains.
Un nouveau conflit opposa à nouveau Romains et
Sabins, en 468 avant Jésus Christ, et ne s’acheva qu’au bout de 20 années de
guerre (au cours de ces affrontements, les Sabins firent plusieurs fois le
siège de Rome, et parvinrent même à s’emparer du capitole, en 460 avant
Jésus Christ.).
La
guerre s’acheva en 448 par la victoire de Rome. Cependant, ceci ne fut pas
le dernier affrontement à opposer Romains et Sabins.
4° Cincinnatus, un modèle romain – Lucius Quinctius
Cincinnatus avait été élu consul en 460 avant Jésus Christ, et, une fois
son mandat expiré, était retourné à son premier métier, celui d’agriculteur.
Cependant, en 458 avant Jésus Christ, Rome était menacée par les Eques et
les Volsques (des peuples situés à l’est de la cité.). Les sénateurs se
rendirent alors auprès de Cincinnatus, lui demandant d’accepter la charge de
dictateur. Ce dernier accepta, bien qu’il eut quelques réticences (en effet,
si la guerre durait trop longtemps, sa famille se retrouverait sans
ressources.).
Cincinnatus prit alors la tête des armées de Rome, et vainquit les Eques à
la bataille du mont Algido : en 16 jours, la guerre était terminée. Après
avoir célébré un triomphe[3]
dans les rues de Rome, Cincinnatus abdiqua de sa charge, et retourna
cultiver ses terres.
Statue de Cincinnatus (Ohio, États Unis).
De sa main droite, le romain porte la hache entourée de faisceaux, symbole
de pouvoir; alors que sa main gauche est posée sur sa charrue, symbole de
son attachement à la terre.
En
451 avant Jésus Christ, les plébéiens firent à nouveau part de leur
mécontentement. En effet, ces derniers demandèrent à ce que les lois de Rome
furent mises par écrit, afin de limiter les abus de pouvoir.
Un
collège de dix anciens magistrats (tous des patriciens.), les decemviri,
furent alors chargés de rédiger ces lois. Pendant, ce temps, toutes les
autres magistratures furent suspendues. Les nouveaux magistrats furent élus
pour un an et dotés de l’imperium. Ils se rendirent en Grande Grèce
(Italie du Sud.), afin de connaître les lois régissant les cités de cette
région. L’année suivante, une nouvelle élection de decemviri eut
lieu, et finalement, douze tables de lois furent rédigées.
La
loi des XII tables, plus inspirée par les lois de Dracon et Solon que par
les lois romaines de l’époque, s’appliquait à tous les Romains, qu’ils
soient patriciens où plébéiens.
Cependant, une fois la loi des XII tables publiée, les decemviri ne
voulurent pas rendre leur pouvoir, et commencèrent à exercer leur
despotisme. En 449 avant Jésus Christ, les Romains finirent par se révolter,
et emprisonnèrent les decemviri.
Au
cours des années suivantes, les plébéiens acquirent de nouveaux droits : en
445 avant Jésus Christ, les plébéiens purent épouser des patriciens ; en 444
ils purent être élus consuls.
Néanmoins, une nouvelle révolte plébéienne éclata en 439 avant Jésus Christ.
Cette dernière fut matée par Cincinnatus, une nouvelle fois encouragé par
les sénateurs à prendre la charge de dictateur. Une fois la révolte matée,
Cincinnatus abandonna ses pouvoirs. Il resta pendant longtemps un modèle
romain, les sénateurs mettant en exergue son détachement et son dévouement à
la cité.
5° Dernière guerre contre les Etrusques – A partir de
437, un nouveau conflit opposa Rome à la cité étrusque de Véies, concernant
la domination de Fidènes (rappelons que les deux rivales s’étaient déjà
opposées, au cours de la guerre des Fabii, en 477 avant Jésus Christ[4].).
En
effet, en 438 avant Jésus Christ, les habitants de Fidènes avaient expulsé
les colons romains vivant au sein de la ville. Véies décida alors
immédiatement de placer Fidènes sous sa protection.
La
guerre éclata alors. Le conflit s’étendit cependant sur une longue durée,
car les Véiens ne furent vaincus qu’en 428, et Fidènes ne tomba aux mains
des Romains qu’en 426 avant Jésus Christ. Rome décida alors d’y installer de
nouveaux colons. Véies fut une nouvelle fois contrainte de faire la paix, se
résignant à conclure une trêve de 20 ans avec Rome, en 425 avant Jésus
Christ.
Cependant, 20 ans après, rien n’empêcha plus les deux cités rivales de
refaire la guerre à nouveau. Et, en effet, en 406 avant Jésus Christ, la
guerre reprit en Rome et Véies. Les Romains mirent le siège devant la cité
ennemie, mais ne parvinrent pas à s’en emparer. Les conditions étaient
pourtant favorables aux assaillants, vu que la plupart des autres cités
étrusques avaient décidé de s’allier avec Rome et de ne pas aider Véies.
En
398 avant Jésus Christ, le général romain Marcus Furius Camillus
(francisé en Camille.)reçut la tâche de poursuivre le siège
de Véies, remplaçant les officiers qui jusque là avaient échoué. Ce dernier
vainquit alors les habitants des cités de Faléries et de Capènes, qui
avaient tenté de venir en aide aux Véiens. Puis, en 396 avant Jésus Christ,
Camille s’empara finalement de Véies.
En
rentrant à Rome, un triomphe fut célébré en l’honneur du général vainqueur,
qui peu de temps après, repartit s’emparer de Faléries et de Capènes (par la
suite, Camille du s’exiler, car il ne répartit pas le butin de manière
conforme.).
Par la suite, un conflit opposa Rome à d’autres cités étrusques (Volsinies
et Tarquinies.), et la paix ne fut signée qu’en 390 avant Jésus Christ.
6° Les invasions gauloises – En 390 avant Jésus Christ,
les Gaulois Sénons pénétrèrent en Italie, progressant jusqu’à la ville
étrusque de Clusium (il s’agissait d’une ville alliée à Rome.). Les Romains
décidèrent alors d’envoyer une ambassade auprès de ces Gaulois, afin
d’entamer des pourparlers. Seulement, les ambassadeurs romains ne
respectèrent pas la neutralité de leur fonction, et attaquèrent alors les
Gaulois. Ces derniers, s’estimant lésés, demandèrent réparation à Rome.
Puis, comme le sénat refusa de les entendre, ils décidèrent de marcher sur
la ville.
L’armée romaine fut alors envoyée à leur rencontre. Les deux camps se
rencontrèrent près de Véies, non loin du fleuve Allia. Les Romains furent
alors face à face aux Gaulois, dont l’objectif, avant chaque bataille, était
d’effrayer l’adversaire. En effet, ces derniers combattaient souvent nus, et
peinturlurés de la tête aux pieds. En outre, ils étaient plus grands que les
Romains, et n’avaient pas pour habitude de se raser régulièrement. Ainsi
accoutrés, ils poussaient des hurlements, l’arme à la main.
Finalement, les Gaulois impressionnèrent tant les Romains que ces derniers
décidèrent de prendre la fuite. Dès lors, les envahisseurs progressèrent
jusqu’à Rome sans coup férir.
Les Romains, voyant l’ennemi arriver, décidèrent de se mettre à l’abri, se
réfugiant sur le capitole (qui était la colline la mieux défendue de Rome.).
Les Gaulois, pénétrant dans la ville, massacrèrent les Romains qui s’y
trouvaient encore (beaucoup d’enfants et de vieillards.), et incendièrent
temples et habitations.
Les Gaulois, menés par leur chef, Brennus, décidèrent alors
d’assiéger le capitole. Pendant plus de six mois, les Romains parvinrent
tant bien que mal à repousser les assauts de leurs ennemis.
C’est alors qu’une nuit, les Gaulois tentèrent d’escalader les murs de la
citadelle. Ils parvinrent à mettre pied à un endroit moins protégé que les
autres, près du temple de Junon. Cependant, ce dernier abritait des dizaines
d’oies sacrées, qui se mirent alors à criailler. Elles attirèrent
l’attention d’un ancien consul, Manlius Capitolinus, qui s’empressa
d’avertir ses compatriotes. Les Gaulois furent alors rejetés en bas des
murailles.
Manlius Capitolinus sauvant le Capitole,
par Boccace, enluminure issue de l'ouvrage de casibus, France, XV°
siècle.
Cependant, malgré ce coup d’éclat, les Romains durent se rendre, accablés
par la famine.
La prise de Rome par les
Gaulois en 390 avant Jésus Christ, enluminure issue de l'ouvrage
Sanctus Augustinus, De civitate Dei (traduction Raoul de Presles),
Paris, France, XV°siècle.
Le tribun Sulpicius accepta de verser un tribut de 1 000
livres d’or à Brennus, à condition que ce dernier quitte la ville. Le
Gaulois accepta, et la transaction eut lieu hors des murs de la cité.
Brennus posa ses poids sur la balance, et les Romains versèrent leur or de
l’autre côté. C’est alors que Sulpicius s’aperçut que les poids étaient
faux, et il s’en plaignit à Brennus. Ce dernier, furieux, jeta son épée sur
la balance en criant « vae victis ! » (‘Malheur aux vaincus ! »)
Brennus posant son épée sur la balance,
par Paul Lehugeur, XIX° siècle.
C’est alors que seraient arrivées des troupes de renfort (menées par Camille, qui
avait été nommé dictateur peu de temps auparavant.), qui se jetèrent sur les
Gaulois et en massacrèrent un grand nombre[5].
Camille et Brennus, par Sebastiano RICCI,
XV° siècle.
7° Les cités latines profitent de l’affaiblissement de Rome –
Suite à la prise de Rome, les habitants de la ville, dépités, eurent la
tentation de partir s’installer à Véies, plutôt que de tout reconstruire.
Cependant, Camille fit tout son possible pour convaincre les Romains de
rester et de se mettre au travail.
Mais la guerre contre les Gaulois eut aussi d’autres répercussions, et de
bien plus grande ampleur. En effet, les cités latines, voyant que Rome avait
été ainsi dominée par les Gaulois, décidèrent donc de se rebeller.
En
386 avant Jésus Christ, les Romains commencèrent par envahir l’Étrurie du
sud, où ils établirent des colonies. Puis, l’année d’après, Camille, élu
dictateur une troisième fois, fut chargé de lutter contre les Volsques et
les Eques (il parvint à vaincre ces derniers.). Puis, en 380 avant Jésus
Christ, les Romains parvinrent à s’emparer de la cité latine de Tusculum.
A
cette même époque, Rome acheva ses travaux de restauration des temples et
habitations incendiées par les Gaulois. En outre, la ville se dota d’une
nouvelle muraille.
Au
cours de ces quelques années, Rome fit tout son possible pour retrouver son
prestige d’antan. En 378 avant Jésus Christ, les Romains acceptèrent de
s’allier avec les latins et les Herniques, afin de se protéger contre le
bellicisme de certaines cités rivales (cette alliance fut renouvelée vingt
ans plus tard, en 358 avant Jésus Christ.).
Camille retrouva une dernière fois la charge de dictateur en 367 avant Jésus
Christ, alors que des Gaulois avaient envahi à nouveau l’Italie (il les
combattit et les vainquit à Albanum.). Par la suite, de nouvelles invasions
gauloises eurent lieu, à nouveau repoussées par les Romains.
Au
cours de cette année 367 avant Jésus Christ, il fut décidé que les plébéiens
pourraient accéder à la charge de consul. Cette même année, il fut aussi
instauré les charges de préteur et d’édile curule (fonctions réservées aux
patriciens.). Au cours des années suivantes, les plébéiens accédèrent à ces
charges qui leur étaient à l’origine interdites (premier plébéien dictateur
en 356 avant Jésus Christ, premier plébéien censeur en 351 avant Jésus
Christ.).
[1]
Pour plus de renseignements sur ces deux magistratures, voir le 1,
section II, chapitre deuxième, histoire de la Rome antique.
[2]
On appelait clientèle les personnes qui vivaient sous la protection
d’un homme puissant, le patron. Les clients étaient de
différentes sortes : commerçants, paysans, anciens esclaves,
etc.
[3]
A Rome, l’on célébrait la cérémonie du triomphe en l’honneur de
généraux romains qui avaient remporté une victoire contre l’ennemi
(le général défilait alors dans les rues de Rome à la tête de ses
troupes.). Lors du triomphe, les soldats avaient le droit de railler
leur général (l’objectif étant d’appeler le vainqueur à la
modestie.). Par contre, lorsque toutes les conditions n’étaient pas
requises, les généraux devaient se contenter d’une ovatio (ce
terme provient du mot ovin, car c’était ce type d’animal qui était
sacrifié lors de la cérémonie.).
[4]
A ce sujet, voir le 3, section I, chapitre troisième, histoire de
la Rome antique.
[5]
A noter que cette intervention de Camille semble être un peu trop
idéale, aux yeux de nombreux historiens (sans doute que les
Romains, une fois de plus, préférèrent enjoliver leur histoire en
racontant que Brennus avait été finalement vaincu.).