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Mythologie
 
 

 

 

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Les Capétiens


CHAPITRE QUATRIÈME : Philippe II Auguste et Louis VIII (1180 à 1226)


VI : Philippe II Auguste contre la coalition de 1214

 

            1° Consolidation des conquêtes de 1204 (1206 à 1212) – Suite à la trêve de 1206, Philippe II se tourna vers la Flandre, où son autorité était contestée.

 

a) La succession de Flandre : à la mort de Baudouin V[1], en 1195, le comté de Flandre fut cédé à son fils, Baudouin VI[2]. Ce dernier, participant à la quatrième croisade[3], s’empara de Constantinople en 1204, et fut le premier souverain de l’Empire latin.

Toutefois, ce nouvel Etat ne fut jamais bien puissant (les possessions byzantines furent divisées en plusieurs principautés), et Baudouin VI trouva la mort l’année suivante lors d’un conflit contre les Bulgares.

   

Le défunt avait eu deux filles, Jeanne et Marguerite. Toutefois, ces dernières étant trop jeunes pour régner, la régence fut cédée à leur oncle Philippe, comte de Namur[4].

Toutefois, ce dernier n’étant guère fiable, le roi des Francs entama des négociations avec le régent, au sujet sur mariage de ses nièces : ainsi, les jeunes filles seraient élevées à Paris ; en outre, Philippe ne pouvait marier Jeanne et Marguerite sans l’aval de la couronne.

 

Au fil des années, plusieurs propositions de mariage furent rapportées au roi des Francs.

Ce dernier agréa le projet de Mathilde, veuve de Philippe I°, comte de Flandre, qui souhaitait marier Jeanne avec son neveu, Ferrand, fils du roi du Portugal (à noter que Mathilde, proche du roi des Francs, avait accepté de rétrocéder Douai à la couronne après sa mort).

En janvier 1212, le mariage fut célébré à Paris.

 

b) Guerre contre Renaud de Dammartin, comte de Boulogne (1212) : par la suite, le roi des Francs s’attaqua à Renaud de Dammartin, comte de Boulogne, qui avait entrepris de fortifier Mortain, à la frontière normande.

En 1212, Philippe II s’empara de cette cité, contraignant Renaud à l’exil.

 

            2° La coalition de 1214 – La mort de l’Empereur germanique Henri VI, en 1197, ne tarda guère à provoquer une guerre de succession.

 

a) La guerre civile germanique (1197 à 1208) : de son union avec son épouse Constance de Sicile, le défunt souverain avait eu un fils, Frédéric II, né en 1194. Mais ce dernier, perdant sa mère en 1198, était trop jeune pour régner. Ainsi, les grands du royaume firent appel à Philippe, duc de Souabe, frère cadet d’Henri VI.

Le jeune Frédéric II conserva néanmoins le trône de Sicile, dont il héritait par sa mère.

 

Toutefois, la couronne impériale fut rapidement contestée par Othon IV, duc d’Aquitaine (ce dernier était le fils d’Henri le Lion, duc de Bavière[5], et de Mathilde, fille du roi d’Angleterre Henri II).

Ce dernier était soutenu par le pape Innocent III, qui en échange de plusieurs promesses[6] (indépendance des évêchés en Germanie, abandon des prétentions impériales sur Rome, abandon de la suzeraineté sur la Sicile, etc.), le couronna roi des Romains en juin 1198.

Par la suite, Othon IV s’empara d’Aix-la-Chapelle, étant à nouveau couronné en juillet, cette fois-ci par l’archevêque de Cologne, comme le voulait la tradition. 

 

La lutte entre les deux partis se répercuta bientôt en Francie, Philippe II prenant position en faveur de Philippe de Souabe, Jean en faveur de son neveu Othon IV.

Cependant, les revers subis par le roi d’Angleterre pendant la guerre de 1204 affaiblirent la position d’Othon IV, plusieurs de ses partisans décidant alors de rejoindre Philipe de Souabe.

En 1206, ce dernier remporta la bataille de Wassenberg, contraignant Othon IV à se réfugier dans le duché de Brunswick ; en outre, Innocent III décida de se rapprocher de Philippe de Souabe, jugé plus à même de l’emporter.    

 

Mais en 1208, Philippe de Souabe fut assassiné par un de ses vassaux.

Othon IV, sortant de son réduit, fut alors reconnu par les grands du royaume (novembre 1208), puis couronné une fois encore par Innocent III (octobre 1209).

 

b) La formation de la coalition (1212) : toutefois, suite à son couronnement, Othon IV commença à affirmer ses prétentions sur l’Italie, ce qui ne plût guère à Innocent III.

Ainsi, ce dernier excommunia l’Empereur germanique en novembre 1210, déliant ses sujets de leur serment de fidélité. Puis, de concert avec le roi des Francs, le pape soutint la candidature de Frédéric II, qui fut couronné en 1212.

Othon IV, quant à lui, riposta en se présentant comme un souverain légitime. Ainsi, il épousa Béatrice, fille de Philippe de Souabe, qui lui apporta le duché de son père en apanage.

 

En 1214, Jean sans Terre, qui souhaitait récupérer la Normandie, décida de s’allier avec son neveu Othon IV. Ce dernier, qui disputait le trône au jeune Frédéric II, souhaitait remporter une victoire en France, qui assurerait ainsi son triomphe en Allemagne.

Outre ces deux souverains, virent rejoindre la coalition Renaud de Dammartin, en exil en Lorraine ; ainsi que Ferrand, comte de Flandre (ce dernier était mécontent d’avoir dû céder Aire-sur-la-Lys et Pont-Omer au roi des Francs suite à son mariage).

 

A noter que Jean, qui avait été excommunié en 1209 pour avoir voulut nommer l’évêque de Canterbury, se reconnut comme vassal du pape au printemps 1213, s’engageant à payer tribut à Rome. Ce dernier s’assura ainsi de la bénédiction du pape (ou du moins de sa neutralité) dans la guerre contre la Francie.

 

            3° Guerre contre Jean sans Terre, la bataille de la Roche-aux-Moines (printemps 1214) – Ayant convoqué ses troupes, Philippe II attaqua le comté de Flandre au printemps 1213, livrant de nombreuses villes de la région au pillage.

 

a) La bataille de Damme (mai 1213) : à la même date, le roi des Francs concentra sa flotte sur les côtes flamandes, en vue d’une invasion de l’Angleterre.

 

Cependant, la flotte anglaise attaqua les navires francs installés à Damme, en mai 1213. Philippe II, qui assiégeait Gand, se rendit précipitamment à l’encontre des Anglais, contraignant ces derniers à rembarquer.

 

L’ennemi ayant réussi à capturer ou détruire la moitié des 500 navires de la flotte franque, Philippe II décida d’incendier les navires restants.

D’ici la fin de l’année, Ferrand de Flandre parvint à reprendre Bruges, Ypres et Lille, menaçant l’Artois. En représailles, le roi des Francs assiégea Lille et la livra aux flammes.

 

b) La bataille de la Roche-aux-moines (2 juillet 1214) : après plusieurs mois d’hésitations, Jean débarqua à La Rochelle, en février 1214.

A cette date, Philippe II étant retenu en Flandre, le roi d’Angleterre espérait prendre son rival à revers. Ainsi, il reçu la soumission de plusieurs seigneurs du Poitou et du Limousin.

Puis, au printemps, Jean remonta la vallée de la Loire, s’emparant d’Angers en juin 1213.

 

Philippe II, apprenant le mouvement de son rival, décida d’avancer jusqu’à Châtellerault, dans le Poitou. Toutefois, alors que Jean refusait le combat, le roi des Francs apprit qu’Othon IV progressait vers la Flandre.

S’arrêtant à Chinon, Philippe II décida de marcher vers le nord, confiant à son fils Louis le commandement d’un millier de chevaliers, afin de combattre le roi d’Angleterre.

 

Jean sans Terre, prévoyant de lancer une offensive vers Paris, décida alors d’assiéger la forteresse de la Roche-aux-Moines[7], afin d’éviter une mauvaise surprise lors du chemin retour. Toutefois, Jean préféra fuir avant l’arrivée des troupes de Louis, abandonnant ses machines de siège (2 juillet 1214).

 

Cet échec contraignit le roi d’Angleterre, rentré à La Rochelle, à signer une paix défavorable avec le roi des Francs à l’issue du conflit.

 

            4° Guerre contre Othon IV, la bataille de Bouvines (juillet 1214) – Alors que Louis l’emportait contre Jean sans Terre, Philippe II marchait vers la Flandre, soucieux d’en découdre avec les troupes d’Othon IV.

 

a) La bataille de Bouvines (27 juillet 1214) : pendant près d’un mois, les deux belligérants se suivirent et s’observèrent, chacun attendant le moment propice pour attaquer.

A la fin du mois de juillet, Philippe II, conscient de son infériorité numérique, fit mine de se replier vers Lille.

Le dimanche 27, l’armée royale traversa la Marque, installant son campement près de Bouvines. Selon les principes de la Trêve de Dieu[8], il était interdit aux chrétiens de combattre un dimanche, mais Othon IV, qui avait été excommunié, n’en eut cure.

Philippe II Auguste face à Othon IV au cours de la bataille de Bouvines, enluminure issue des Grandes Chroniques de France, XIV°, Bibliothèque Nationale.

 

Fort de sa supériorité numérique, l’Empereur germanique lança l’assaut contre les lignes franques. A noter cependant que l’armée royale était protégée sur ses flancs par une forêt et par un marécage, permettant à Philippe II de réduire son handicap numérique.

La bataille de Bouvines, par Guillaume Fillastre, enluminure issue de l'ouvrage Toison d'Or, France, Paris, XV° - XVI° siècle.

 

La bataille de Bouvines[9] fut un combat sanglant, au cours duquel les deux souverains furent menacés : ainsi, Philippe II fut renversé lors d’une charge de cavalerie, manquant de se faire tuer ou capturer, mais fut sauvé par des chevaliers qui virent l’étendard royal s’agiter en signe de détresse ; Othon IV, quant à lui, manquant d’être fait prisonnier, fut contraint de s’enfuir sous un déguisement.

La bataille de Bouvines, par A. DE NEUVILLE, gravure issue de l'ouvrage Histoire de France, par Guizot.

A l’issue de la bataille, les Francs parvinrent à capturer Ferrand, comte de Flandre, blessé ; Renaud de Dammartin ; mais aussi Guillaume, comte de Salisbury, qui commandait un contingent anglais.

Philippe II Auguste ramène à Paris Ferrand de Portugal et Renaud de Dammartin, tous deux faits prisonniers à la Bataille de Bouvines, enluminure issue des Grandes Chroniques de France, XIV°, Bibliothèque Nationale.

 

La victoire de Bouvines provoqua l’enthousiasme dans les villes comme dans les campagnes, ce qui renforça considérablement l’autorité royale.

Philippe II, rentrant à Paris, traînait à sa suite le comte Ferrand. Le roi des Francs fut alors acclamé par les Parisiens, qui fêtèrent la victoire de Bouvines pendant une semaine.

Philippe II rentre à Paris suite à la bataille de Bouvines, suivi par Ferrand de Portugal qui a été fait prisonnier au cours de l'affrontement, par Paul Lehugeur, XIX° siècle.

 

b) Les suites de la bataille de Bouvines (1214 à 1215) : le principal vaincu de la bataille de Bouvines fut Othon IV, qui, menacé par Frédéric II (qui s’empara d’Aix-la-Chapelle et de Cologne), fut contraint d’abdiquer en 1215.

Ce dernier mourut sans héritiers en mai 1218.

 

Ferrand, quant à lui, fut emprisonné au Louvre, une forteresse érigée par Philippe II au cœur de Paris[10].

Il ne fut libéré qu’en 1227, contre paiement d’une rançon de 50 000 livres. Reprenant sa place aux côtés de son épouse Jeanne, il mourut en 1233.

 

Renaud de Dammartin, comte de Boulogne, fut dépossédé de ses Etats (il mourut emprisonné en 1227). En 1216, sa fille unique Mathilde fut donnée en mariage à Philippe Hurepel (fils que le roi des Francs avait eu avec Agnès de Méranie).

C’est ainsi que le comté de Boulogne échut à la couronne.

A noter qu’en 1218, Thibaud VI, comte de Blois, accepta de vendre le comté de Clermont au roi de France. Ce dernier céda alors ce territoire en apanage à son fils Philippe.

 

Quant à Jean sans Terre, qui avait reculé vers La Rochelle pendant l’été, il fut contraint de signer une paix défavorable avec le roi des Francs.

Ainsi, le roi d’Angleterre renonçait à ses possessions dans la vallée de la Loire (Anjou, Poitou, Maine, Touraine et Berry) ; renonçait à la suzeraineté sur la Bretagne ; et devait payer une indemnité de guerre s’élevant à 60 000 livres d’argent. Enfin, le traité de Chinon prévoyait une trêve de six ans.

C’est à cette époque que les Plantagenêts, réduits à la Guyenne[11], se renfermèrent de plus en plus sur l’Angleterre.

Bataille de Bouvines, gagnée par Philippe Auguste, par Horace VERNET, 1837, château de Versailles, Versailles.

 

            5° L’expédition de Louis en Angleterre (1216 à 1217) – Si Bouvines consacra la victoire de la monarchie française, elle entraina une révolution en Angleterre.

 

a) La révolte de 1215 et la signature de la Grande Charte : les grands du royaume, qui avaient déjà commencé à se révolter lors de l’excommunication de Jean, en 1209, décidèrent de prendre les armes. Ces derniers condamnèrent vivement le traité de Chinon, nouvelle reculade du roi d’Angleterre, que la défaite avait rendu plus impopulaire que jamais.  

 

En juin 1215, Jean rencontra les seigneurs d’Angleterre, qui le contraignirent à signer la Grande Charte (ou Magna Carta en latin.). Le texte confirmait les libertés du clergé (le roi ne devait pas intervenir lors de l’élection des évêques.) ; fixait les contributions en argent dues par la noblesse ; et protégeait les sujets de la couronne de toute mesure arbitraire.

La Grande Charte, faisant disparaitre la monarchie absolue, est considéré aujourd’hui comme le fondement des libertés anglaises.

 

b) Louis appelé sur le trône d’Angleterre (1216) : cependant, Jean, qui avait signé la charte à contrecœur, décida de revenir sur sa parole dès l’année suivante.

 

Les grands du royaume, marris par le parjure du roi, décidèrent alors de faire appel à Louis, fils de Philippe II, ne considérant plus Jean comme leur souverain.

Ce dernier, malgré les protestations de l’Eglise, accepta la proposition des aristocrates d’Angleterre, débarquant sur l’île en mai 1216 (il fut alors excommunié par Innocent III).

 

Louis, mettant en déroute les armées du roi d’Angleterre, fut reçu triomphalement à Londres.

Peu de seigneurs étaient restés fidèles à Jean sans Terre, seules les forteresses de Douvres, Lincoln et Windsor refusant d’ouvrir leur portes au fils de Philippe II.

Louis VIII à Londres, par Guillaume Fillastre, enluminure issue de l'ouvrage Toison d'Or, France, Paris, XV° - XVI° siècle.

 

c) De la mort de Jean à la retraite de Louis (octobre 1216 à août 1217) : la situation évolua toutefois à l’annonce de la mort de Jean sans Terre, en octobre 1216[12]. Ce dernier laissait un fils, Henri III, qu’il avait eut avec son épouse Isabelle.

 

Le fils du défunt, né en 1207, était encore jeune. Ainsi, une régence fut mise en place par Guillaume le Maréchal, comte de Pembroke (ce dernier, âgé de 70 ans, était un fidèle des Plantagenêts).

Les Grands du royaume, n’ayant aucun grief à formuler contre le jeune roi (d’autant qu’il était plus facilement manipulable du fait de sa minorité), se retournèrent alors contre Louis.

Henri III fut ainsi couronné à Westminster en octobre 1216.

Par ailleurs, le pape Honorius III, qui avait succédé à Innocent III, refusa de lever l’excommunication de Louis.

 

En début d’année 1217, Louis rentra en France afin de chercher des renforts, puis retourna en Angleterre.

Toutefois, le fils de Philippe II fut vaincu par l’armée anglaise sous les murs de Lincoln en mai 1217 ; suite à l’affrontement, le comte de Pembroke raccompagna Louis sur la côte plutôt que de le faire prisonnier.

 

Plus tard, au mois d’août 1217, Blanche de Castille, épouse de Louis, envoya une flotte en renfort. Cette dernière, quittant Calais, fut surprise par la marine anglaise lors de la bataille des cinq-îles, au large de la ville de Sandwich.

La flotte française, comprenant majoritairement des navires de transports, subit d’importants dégâts. Ainsi, une dizaine de vaisseaux seulement parvinrent à gagner Calais.

 

d) Le traité de Lambeth (septembre 1217) : finalement, Louis décida de négocier avec les émissaires d’Henri III, signant le traité de Lambeth en septembre 1217.

 

Le fils de Philippe II abandonnait la couronne d’Angleterre, mais en contrepartie recevait la somme de 10 000 marcs d’argent. En outre, le texte prévoyait l’amnistie pour les seigneurs s’étant révoltés contre Jean.

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[1] Pour en savoir plus sur la succession flamande de 1191, voir le 3, section II, chapitre quatrième, les Capétiens.

[2] Ce dernier était nommé Baudouin VI pour le Hainaut, mais Baudouin IX pour la Flandre.

[3] Pour en savoir plus sur ce conflit, cliquez ici.

[4] Ce dernier était le frère cadet de Baudouin VI.

[5] A noter qu’Henri le Lion avait été dépossédé de ses Etats en 1180 en raison de sa désobéissance à Frédéric Barberousse.

[6]Nous avons vu précédemment qu’au début du XII° siècle, l’Empire germanique avait signé avec la papauté le concordat de Worms, abandonnant le pouvoir de nomination des évêques (désormais privilège exclusif du pape). Voir à ce sujet le a), 7, chapitre troisième, les Capétiens.

[7] Près de l’actuelle commune de Savennières, en Maine-et-Loire.

[8] La Paix de Dieu et la Trêve de Dieu, principes régissant la vie militaire, avaient été adoptés au cours du XI° siècle. Voir à ce sujet le b), 4, section III, chapitre premier, les Capétiens.

[9] Pour étudier le déroulement de cette bataille du côté anglais, voir le 2, section II, chapitre deuxième, l’Angleterre sous les Plantagenêts ; pour le côté allemand, voir le 4, section I, chapitre quatrième, l’Empire germanique et l’Eglise.

[10] Le Louvre ne devint une résidence royale que sous le règne de Charles V, au XIV° siècle.

[11] Guyenne provient d’une déformation du mot « Aquitaine. » C’est sous ce nom que fut désignées les possessions anglaises en France.

[12] Jean fut le premier souverain anglais à être enterré en Angleterre.

 
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