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Les croisades (1095 - 1270) et la colonisation franque en Orient


CHAPITRE PREMIER : Les croisades


V : Cinquième croisade (1217 – 1221)

            

            1° Siège de Damiette (1218 – 1219) – La quatrième croisade, il faut bien l’avouer, se solda par un triste échec. En 1215, l’infatigable Innocent III en décida donc une nouvelle au concile de Latran, qu’il n’eut cependant pas le temps de voir. Cette dernière ne commença en effet qu’en 1217.

La V° croisade commença par une expédition que dirigea André II, roi de Hongrie, et qui fut stérile. Ce dernier n’avait fait que piller, remportant ainsi un butin important. Il repartit alors en Europe, acceptant de laisser en Terre Sainte une partie de son armée. 

Grâce à ces troupes et l’arrivée de nouveaux croisés, le roi (nominal.) de Jérusalem, Jean de Brienne, put tenter une sérieuse campagne.

Ce dernier décida alors de marcher sur l’Egypte, et non vers la Terre Sainte, accompagné par le légat du pape, Pélage d’Albano, d’origine espagnole.

Arrivés à l’embouchure du Nil, les croisés mirent le siège devant Damiette. La place forte, bien défendue, secourue par le sultan du Caire, résista 17 mois. Avant que la ville ne fut prise, le sultan d’Egypte, Mélik el Kâmil, offrit Jérusalem en échange du retrait des croisés.

Pélage refusa, et la ville fut alors prise, le 5 novembre 1219. Le sultan demanda à nouveau la paix, échangeant à nouveau Damiette contre Jérusalem et la libération de tous les prisonniers chrétiens. Beaucoup de croisés étaient d’avis d’accepter ces conditions, mais finalement, Pélage rejeta la proposition du sultan.

Jean de Brienne, outré par le comportement du légat du pape, qui voulait l’Egypte et la Syrie, ainsi que par les affrontements entre Français et Italiens, se retira à Saint Jean d’Acre, le 29 mars 1220.

Pélage restait ainsi seul à la tête de la croisade, mais il n’était pas un homme de guerre. Tout d’abord, il ne fit pas croiser dans le port de la ville une escadre d’observation, ce que les musulmans, eux, firent. Les croisés décidèrent aussi d’attendre l’arrivée de Frédéric II, l’Empereur d’Allemagne, qui s’était croisé lors de son couronnement, en 1216.

Comme ce dernier n’arrivait pas, Pélage, en juin 1221, décida de marcher sur le Caire, après une longue période d’inaction, qui entraîna beaucoup de désordres et de défections.

Lorsque Jean de Brienne apprit cela, au mois de juillet, il voulut arrêter le légat, sans résultats. Ce dernier, qui n’avait emporté que peu de provisions se trouva bientôt dans une situation désespérée : le sultan avait fait ouvrir les barrages du Nil, et les croisés se trouvèrent dans de l’eau boueuse jusqu’aux genoux. Ils étaient en outre entourés par leurs ennemis, qui les accablaient de flèches.

Pélage était pris au piège, et en appela à Jean de Brienne, qui traita alors avec le sultan. Cependant, les conditions furent meilleures qu’on ne l’espérait : une trêve était conclue pour huit ans ; les prisonniers étaient remis en liberté de part et d’autre, le bois de la vraie croix était rendu aux chrétiens, mais ces derniers durent évacuer Damiette (en août 1221.).

Lorsque le légat rentra à Rome, il fut blâmé par le pape.   

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