Car un pays sans passé est un pays sans avenir...

 
Mythologie
 
 

 

 

adblocktest

 

La guerre du Mexique

 

CHAPITRE TROISIÈME : La guerre du Mexique

 

IV: Le Régiment étranger & les opérations contre le nord (1865 - 1867)

       

            Le Régiment partit épauler l’armée française dans les Etats du nord début 1865. La guerre avait changé, à cette époque. Le Nord avait battu le Sud lors de la guerre de sécession, et Washington aidait les guérilleros mexicains en leur fournissant armes, matériel, chevaux, etc. Les Français étaient obligés de diviser leurs troupes pour mieux assurer leur main mise sur ce vaste territoire. Les rebelles tentaient par contre de se rassembler, et d’attaquer les positions ennemies les moins bien défendues. En outre, l’Empereur Maximilien n’avait pas les qualités qu’un homme d’Etat devait posséder, l’Autrichien était indécis, influençable, ne parvenant pas à se faire aimer de la population.

            Le Régiment connut à cette époque une multitude de « Camerone », le plus tristement célèbre étant le combat de Santa Isabel. Le commandant de Brian, posté à Parras, à la tête de 200 légionnaires, apprit que guérilleros se tenaient non loin de là, retranchés dans l’hacienda de Santa Isabel.

« J’ai l’ordre [du général Jeanningros] de ne pas sortir, déclara il, mais à moins de me déshonorer je ne puis permettre que l’ennemi vienne m’insulter à trois lieues de Parras. »

De Brian décida d’attaquer les guérilleros. En effet, les légionnaires, en progressant de nuit, bénéficieraient de l’effet de surprise. Les Mexicains, pris de court, se replieraient, comme à leur habitude. Les légionnaires quittèrent donc Parras peu après minuit, le 28 février 1866. Arrivés non loin de l’hacienda, les légionnaires chargèrent les rebelles, qui étaient environ 2 000. Le combat battait son plein, et les rebelles commençaient à lâcher prise. Une voix provenant de l’hacienda, très certainement celle d’un déserteur ayant rejoint les juaristes, cria alors en français : « en retraite ! »

Les légionnaires, surpris, hésitèrent. Dès lors, la cavalerie rebelle surgit, surprenant les hommes du Régiment. La cavalerie impériale mexicaine préféra fuir, retournant à Parras. Les légionnaires tentèrent tant bien que mal de se replier, mais un grand nombre d’entre eux furent éliminés, dont le commandant de Brian.

Les légionnaires qui étaient restés à Parras firent eux aussi « Camerone », sous les ordres du lieutenant Batisdon. Ces derniers tinrent trois jours jusqu’à l’arrivée des renforts alliés.

 

            Les combats continuaient, mais les légionnaires, tout comme les français, savaient bien que la guerre ne pouvait plus être gagnée. En 1866, Napoléon III ne voulait plus gaspiller ses troupes dans de stériles combats. La Prusse de Bismarck venait d’écraser les Autrichiens à la bataille de Sadowa, la France devait à présent se préparer à un conflit à plus ou moins long terme contre le chancelier Bismarck. Le contingent commença à abandonner peu à peu les villes du nord, passant par Mexico, Puebla, Chiquihuite, Camerone, La Soledad, et enfin Vera Cruz. En février 1867, le dernier navire Français quittait les rives du Mexique…

La guerre du Mexique fit encore une victime, en juin 1867. L’Empereur Maximilien, qui avait refusé d’abdiquer, ce réfugia dans Queretaro. Bientôt entouré par les juaristes, il se rendit, pensant naïvement qu’il aurait le droit d’être conduit à Vera Cruz, et rembarqué sur le premier navire en partance pour l’Europe. Au contraire, il fut fait prisonnier, et quelques jours après son arrestation, il fut condamné à mort & exécuté.

L'exécution de l'Empereur Maximilien et des généraux Méjia et Miramon, XIX° siècle, musée de l'Armée, Bruxelles.

Cadavre embaumé de Maximilien, musée de l'Armée, Bruxelles.

 

___________________________________________________________________________________________

comments powered by Disqus
Publicités
 
Partenaires

  Rois & PrésidentsEgypte-Ancienne

Rois et Reines Historia Nostra

Egypte

 

 Histoire Généalogie