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La monarchie de Juillet (1830 - 1848)

CHAPITRE PREMIER : Les suites de la révolution de Juillet

(juillet 1830 à mars 1831)

 

I : Les premières années de Louis Philippe I° (1773 à 1830)

           

            Louis Philippe naquit à Paris en octobre 1773. Ce dernier était le fils aîné de Louis Philippe II, duc d’Orléans, et de Louise Marie Adélaïde de Bourbon[1].

Buste de Louis Philippe II, duc d'Orléans, anonyme, musée Carnavalet, Paris.

Par la suite, le couple eut plusieurs autres enfants, mais seule une de leurs filles, Louise Marie Adélaïde Eugénie d’Orléans, vécut jusqu’à un âge avancé.

Louis Philippe d'Orléans, duc de Chartres, lieutenant général en 1792, château de Versailles, Versailles.

 

Encore un adolescent en 1789, Louis Philippe fut comme son père un partisan de la Révolution française. Dans un premier temps, lors de la mise en place de la monarchie constitutionnelle, le jeune homme entra au club des jacobins (tout comme son père.), puis participa aux batailles de Valmy et Jemmapes (septembre et novembre 1792.).

La bataille de Jemmapes, château de Versailles, Versailles.

 

Toutefois, l’arrestation à Varennes de Louis XVI et de sa famille entraîna de nombreuses contestations quant au bien fondé de la monarchie constitutionnelle. En 1793, alors que la Convention proclamait la république et décrétait la mort du roi[2], Louis Philippe décida de quitter la France.

Le père de Louis Philippe, quant à lui, fut arrêté en avril 1793 et exécuté en novembre de la même année.

 

L’exilé, devenu duc d’Orléans suite à la mort de son père, s’installa aux Etats Unis, où il vécut pendant quelques années. Refusant de rentrer en France lors du consulat et de l’Empire, Louis Philippe épousa en 1809 Marie Amélie de Bourbon (cette dernière était la fille de Ferdinand I°, prince des Deux-Siciles[3].).

Marie Amélie de Bourbon, reine des Français, par François GERARD, XIX° siècle, château de Chantilly, Chantilly.

 

Rentrant en France lors de la restauration, Louis Philippe se prononça contre les Ultras[4], considérant qu’il fallait conserver les acquis de la Révolution française et de l’Empire. Toutefois, le duc d’Orléans adopta toujours une attitude modeste, contrairement à son père qui avait été un farouche opposant politique à Louis XVI avant 1789.

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[1] Cette dernière était la petite fille de Louis Alexandre de Bourbon, fils de Louis XIV et de sa maîtresse la marquise de Montespan.

[2] A noter que Louis Philippe II, surnommé Philippe Egalité lors de la révolution, vota en faveur de la mort du roi.

[3] Ferdinand I° était le petit fils du roi d’Espagne Philippe V, lui-même petit fils de Louis XIV.

[4] Les ultraroyalistes (ou Ultras.) étaient des monarchistes intransigeants, n’acceptant pas les acquis de la révolution et de l’Empire.

 
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