1° La suppression des acquis de
février 1848 – L’assemblée et le gouvernement, alors dominés par les
conservateurs, firent en sorte d’annuler toutes les lois promulguée suite à
la révolution de 1848.
Ainsi, au cours de l’été 1848, les réunions secrètes furent interdites sous
peine de prison, la liberté de la presse fut drastiquement réduite (il
fallait déposer 24 000 francs de caution pour ouvrir un journal politique.),
et les clubs politiques furent fermement contrôlés (un fonctionnaire devait
assister à toute réunion politique.).
Plus tard, le 9 septembre, la durée de travail journalière fut augmentée,
pouvant durer jusqu’à douze heures.
Par ailleurs, l’impôt des 45 centimes,
instauré à la mi-mars 1848 par le gouvernement provisoire, fut confirmé (son
application était restée en suspens pendant plusieurs mois, cette nouvelle
taxe étant particulièrement impopulaire.). Face aux nombreux
mécontentements, cette taxe fut perçue grâce au soutien de l’armée.
Enfin, il fut décidé de créer un timbre poste à tarif unique, et non plus en
fonction de la distance (28 août 148.).
2°
Politique étrangère du gouvernement Cavaignac – La politique étrangère
de ce nouveau gouvernement ne bouscula en rien la carte des alliances.
Ainsi, comme sous la monarchie de Juillet, le gouvernement renouvela son
amitié envers l’Angleterre, et chercha à mettre en place une alliance avec
l’Autriche.
L'avenue Unter den Linden à Berlin, par Eduard GAERTNER, vers
1852, Alte Nationalgalerie, Berlin.
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