Faux ! Car contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne se coupa pas l'oreille, mais seulement le lobe de l'oreille gauche.

Portrait de l'artiste, par Vincent VAN GOGH, 1889, musée d'Orsay, Paris.

Vincent Van Gogh naquit au Pays-Bas en mars 1853. Fils d'un pasteur protestant, l'enfant fut très tôt attiré par l'art. Voyageant entre Paris, Amsterdam et Londres, le jeune Van Gogh décida d'épouser la carrière de prédicateur laïc à partir de 1878.

Toutefois, critiqué par les patrons des industries minières en raison de sa proximité avec les ouvriers, Van Gogh décida de partir pour Bruxelles afin d'y étudier la peinture.

Visitant Paris en 1886, Van Gogh y rencontra plusieurs peintres impressionnistes, dont Henri de Toulouse-Lautrec, Camille Pissarro et Paul Gauguin. Plus tard, il décida de se rendre en Provence, logeant à la Maison Jaune d'Arles ( février 1888.).

Au cours du mois d'octobre, Gauguin vint s'installer chez Van Gogh, et les deux hommes commencèrent à travailler de concert sur une série de tableaux.

Toutefois, au cours d'une violente dispute, le peintre néerlandais tenta de tuer son ami ; puis, après avoir repris conscience, Van Gogh décida de se couper le lobe de l'oreille gauche en tant que punition[1].

Rapidement soigné, le patient peignit en début d'année 1889 un nouveau tableau, l'autoportrait à l'oreille bandée.

A noter toutefois que Van Gogh, connu pour son instabilité mentale, fut admis dans plusieurs hôpitaux psychiatriques suite à cet incident. Les médecins, bien que sachant que leur patient avait un penchant pour l'alcool (et particulièrement l'absinthe[2].), ne parvinrent jamais à pronostiquer de façon précise la maladie du peintre néerlandais.