CHAPITRE
PREMIER : La
thèse officielle, Alésia se situe à Alise Sainte Reine
II : La position officielle actuelle
sur le site d’Alesia
Cette lettre récente
(dont le texte est reproduit en annexe I, page 37) servira de référence dans
cette présentation. Elle émane du sous-directeur de l’archéologie. C’est la
réponse à un courrier de l’association ALESIA[1].
dont les membres ont mené durant des années des recherches sur le site du
Jura. Ce courrier demandait quelle suite l’administration de l’archéologie
entendait donner aux travaux et découvertes déjà réalisés sur ce site.
La réponse de l’administration est une fin de non recevoir.
Nous reprendrons les deux principaux paragraphes de cette lettre pour en
comparer les affirmations aux réalités du terrain et des textes. Nous
commencerons par considérer toutes les implications de la dernière phrase :
« Les travaux de M. Michel Reddé à Alise-Sainte-Reine ont mis un terme à ce
débat ancien parmi les archéologues et historiens de la Gaule romaine. »
M. Michel Reddé est le vice-président de la Commission Nationale de
l’Archéologie dont le président est le Ministre de la Culture. Il est donc
le plus haut fonctionnaire hiérarchique de cette administration. Il s’est
consacré durant des années à fouiller le site d’Alise-Sainte-Reine
(1991-1997) et a publié sur le sujet plusieurs ouvrages et un volumineux
rapport de fouille.
Pour « mettre fin au débat » il faudrait que ses travaux lèvent de très
sérieuses objections qu’il élude le plus souvent ou n’aborde pas. Elles sont
pourtant d’une extrême gravité.
[1]
Une nouvelle association, l’AAB-cedaj (Alésia André Berthier -
Centre d'études et de documentation sur l'Alésia jurassienne.) lui a succédé depuis.
Il s'agit d'une association qui se consacre à la diffusion des
travaux du premier et principal découvreur du site du Jura. Sa
présidente est Mlle Danièle Porte (auteur de l'imposture Alésia.).