Car un pays sans passé est un pays sans avenir...

 
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Les mensonges de l'Histoire


Free Tibet

Aujourd'hui, nous connaissons tous l'histoire du Tibet, territoire qui fut envahi par l'armée chinoise en 1950, puis définitivement annexé par la Chine suite à la rébellion tibétaine de 1959, contraignant le dalaï-lama à prendre le chemin de l'exil.

Suite à ces évènements, de nombreux pays affichèrent leur sympathie pour le gouvernement tibétain en exil, installé à Dharamsala, un ville située au nord de l'Inde. Cependant, si plusieurs puissances internationales affirmèrent leur soutien au dalaï-lama (les Etats-Unis pendant les années 1960, l'URSS début 1980, l'Angleterre jusqu'en 2008, etc.), aucune action de grande envergure contre la Chine ne fut envisagée par ces Etats, l'Organisation des Nations Unies refusant quant à elle de se prononcer sur la question tibétaine.

C'est ainsi qu'apparut le mouvement du Free Tibet (« Tibet libre » en français) dans plusieurs pays occidentaux, militant pour un Tibet indépendant de la tutelle chinoise. Cependant, alors que l'actuel dalaï-lama n'est pas favorable à l'indépendance du pays mais plutôt à une plus grande autonomie vis-à-vis de la Chine, le mouvement du Free Tibet, soutenu par un grand nombre de célébrités et organisant de nombreux concerts, bénéficie d'une certaine popularité au sein de l'opinion publique.

Cependant, si la domination de la Chine sur le Tibet est souvent noircie dans un souci de propagande, que ce soit par le gouvernement en exil ou bien par les associations favorables à l'indépendance, qu'en est-il en réalité ? Le gouvernement théocratique du Tibet était-il ouvert à la modernité ou bien replié sur lui-même ? Et enfin, quelles étaient les conditions de vie du peuple tibétain avant l'invasion chinoise ?

Manifestation organisée en faveur du Tibet à Bruxelles.

 

Selon la légende, la dynastie Yarlung fut la première à régner sur un Tibet unifiée, ayant été fondée au II° siècle avant Jésus-Christ par Nyatri Tsenpo, le premier Empereur. Ce dernier (originaire d'Inde selon certaines traditions), doté de mains palmées et de paupières fermant par le bas, aurait été considéré comme un dieu par les Tibétains, puis reçut la couronne. Le nouveau venu aurait alors été porté sur les épaules de ses serviteurs, d'où son nom (nyatri signifiant « porté par le cou » et tsenpo « souverain »).

Statue à l'effigie de Nyatri Tsenpo, premier Empereur du Tibet.

Par ailleurs, il faut préciser que selon certaines traditions, les premiers rois du Tibet étaient immortels. Ces derniers étaient reliés aux cieux par une corde, qui leur permettait de remonter à la fin de leur séjour terrestre. Cependant, la corde fut coupée par Drigum Tsenpo (gri : « couteau » et gum : « tuer »), huitième Empereur du Tibet.

A noter toutefois que l'existence des premiers souverains du Tibet n'est pas confirmée par les sources archéologiques, ces derniers ne bénéficiant donc que d'un caractère légendaire. Ainsi, ce n'est qu'à compter du règne du 31° « Empereur du Tibet », nommé Tagbu Nyasig (qui régna à la fin du VI° siècle), que la dynastie Yarlung commença à rentrer dans l'Histoire. Cependant, ce souverain ne régnait pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser, sur la totalité du Tibet, mais plutôt sur la vallée de Yarlung, qui donna son nom à cette famille royale.

A la mort de Tagbu Nyasig, ce fut Namri Songtsen qui s'empara du pouvoir, parvenant à unifier le clan Yarlung, et à soumettre les tribus limitrophes. A la mort de ce dernier, le pouvoir échut à son fils, Songtsen Gampo, qui fit de Lhassa sa capitale, parvenant à établir un royaume centralisé sur le plateau tibétain. Au fil des décennies, les souverains de la dynastie Yarlung parvinrent à établir leur domination sur l'U et le Tsang, deux régions du Tibet central, mais aussi sur l'Amdo (au nord-est) et le Kham (sud-est).

Statue à l'effigie de Songtsen Gampo.

Le Tibet, région frontalière de l'Inde, où le bouddhisme avait fait son apparition au V° siècle avant Jésus-Christ, décida de faire de ce culte une religion d'Etat, sous le règne de Trisong Detsen, 38° Empereur du Tibet (vers 780). Cependant, la dynastie Yarlung fit long feu, en raison de l'influence grandissante des monastères bouddhistes et de l'opposition des partisans du bön[1], provoquant un éclatement de l'Empire tibétain vers 842, à la mort du roi Langdarma, dont le royaume fut partagé entre ses fils.

Les différentes provinces du Tibet.

 

Quelques siècles plus tard, les Mongols venus du nord profitèrent du morcellement du Tibet pour y imposer leur domination. Vers 1240, le prince Ködan Khan, petit-fils de Genghis Khan, décida de s'attaquer à Lhassa, les Tibétains ayant cessé de verser un tribu aux Mongols. Puis, suite à cette expédition punitive, Ködan décida de confier l'administration du Tibet à un potentat local, jetant son dévolu sur Sakya Pandita, maître de l'école Sakyapa[2]. Ce dernier, nommé précepteur impérial, fut invité à la Cour de Ködan, et les deux hommes y moururent la même année, en 1251. Kubilai Khan, un autre petit-fils de Genghis Khan, devenu Empereur de Chine et fondateur de la dynastie Yuan, confirma la suprématie de l'école Sakyapa, dont le monastère, installé dans le sud du Tibet, devint la nouvelle capitale du pays.

 Sakya Pandita.

Ainsi, pendant plusieurs siècles, l'on retrouva un système bicéphale, partagé d'un côté par les maîtres de l'école Sakyapa, précepteurs impériaux de la Cour mongole, de l'autre par des administrateurs (les ponchen), régnant depuis le monastère de Sakya. Cependant, ce système entraîna bien des tensions entre les deux partis, avant d'être renversé au milieu du XIV° siècle par Changchub Gyaltsen, fondateur de la dynastie Phagmodrupa (qui tirait son nom du monastère éponyme, aujourd'hui détruit).

Ce dernier, parvenant à établir sa domination sur le Tibet central, entreprit une vaste opération de « démongolisation », souhaitant s'inspirer de l'exemple de la dynastie Yarlung, qui avait réussi à unifier le pays. Prenant le titre de desi (l'équivalent d'une charge de régent, faisant référence à l'ancienne royauté), Changchub Gyaltsen restaura les anciennes traditions tibétaines. En outre, la loi mongole fut abolie et les vêtements traditionnels mongols interdits.

 

Le Tibet connut un siècle de paix sous la dynastie Phagmodrupa, mais fit face à de nouveaux troubles à compter du XVI° siècle, date à laquelle le régent ne régnait plus que sur l'U, une région formant la moitié est du Tibet central.

La moitié ouest du pays était désormais sous la domination de la dynastie Rinpungpa, qui sous le règne de Donyo Dorje parvint vers 1500 à s'implanter dans la vallée de Yarlung, empiétant sur la région d'U. Puis, les Rinpungpa furent peu  peu contestés par la dynastie Tsangpa, qui établit sa domination sur la moitié ouest du Tibet central au milieu du XVI° siècle.

A compter de 1630, le régent Karma Tenkyong, de la dynastie Tsangpa, s'attaqua à Lhassa, siège de l'école Gelugpa. Cependant, c'est à cette occasion que Lozang Gyatso, 5° dalaï-lama, décida de faire appel à Güshi Khan, chef de la tribu mongole des Qoshot. Ce dernier, envahissant le pays en 1640, parvint à vaincre Karma Tenkyong, qui fut exécuté peu de temps après. Quant au dernier régent de la dynastie Phagmodrupa, il ne fut pas inquiété, trop faible pour représenter une menace.

Statue à l'effigie de Lozang Gyatso.

Par la suite, Güshi Khan s'arrogea le titre de roi du Tibet, confiant la régence au dalaï-lama Lozang Gyatso, qui fit de Lhassa la nouvelle capitale du pays (à noter que ce titre avait été conféré en 1575 au troisième dalaï-lama, Sonam Gyatso, par le souverain mongol Altan Khan[3]).

A compter de cette date, l'école Gelugpa étendit son influence sur tout le Tibet, permettant au cinquième dalaï-lama d'unifier le pays sous sa domination (c'est-à-dire les régions de l'U et de Tsang, mais aussi l'Amdo et le Kham, comme à l'époque de la dynastie Yarlung).

Les Mongols Qoshot, quant à eux, s'imprégnèrent progressivement de la culture tibétaine, mais furent contraints d'abandonner leur domination sur le Tibet au profit de la dynastie Qing, à compter de 1720. Cependant, ces derniers ne remirent pas en cause le règne du 7° dalaï-lama, Kelzang Gyatso, qui décida en 1751 de supprimer la charge de régent, donnant naissance au Kashag, un conseil des ministres.

Plus tard, en 1875, le 12° dalaï-lama, Trinley Gyatso, décida de faire du Tibet, déjà difficile d'accès, un pays interdit aux Européens, afin de faire face à la menace que représentait la colonisation britannique en Inde et en Chine.  Puis, en 1912, le 13° dalaï-lama, Thubten Gyatso, profita de l'affaiblissement la dynastie Qing en Chine pour déclarer l'indépendance du Tibet.

Suite à la conquête du pays par la Chine, en 1950, le 14° dalaï-lama, Tenzin Gyatso, tenta pendant un temps de collaborer avec le gouvernement chinois, promettant de mettre en œuvre d'importantes réformes afin de moderniser le pays. Cependant, comme nous l'avons vu plus tôt, ce dernier fut contraint de fuir le Tibet suite à la rébellion tibétaine de 1959. Tenzin Gyatso, se réfugiant à Dharamsala, reçut au fil des années le soutien de nombreux chefs d'Etats, hommes politiques et personnalités influentes.

Rencontre en Tenzin Gyatso et Mao Zedong, dirigeant de la Chine, en 1954.

C'est ainsi qu'apparut le mythe des « gentils » moines tibétains, victimes des « méchants » Chinois, qui vivaient avant 1950 dans un Tibet idyllique et respectueux des droits de l'Homme.

 

Mais aujourd'hui, s'il est indéniable que le Tibet fut profondément marqué par la conquête chinoise (rébellion tibétaine de 1959, famine de 1960-1962, destructions causées par la révolution culturelle de 1966, troubles pendant les années 1980, sinisation progressive, etc.), force est de constater que les partisans du Free Tibet ont parfois tendance à « noircir le tableau » afin d'émouvoir l'opinion publique.

Ainsi, une étude publiée en 1984 fit état d'un « génocide tibétain », qui aurait coûté la vie à plus d'un million de personnes depuis le milieu du XX° siècle. En réalité, si la famine de 1960 fit des ravages, nous ne disposons pas aujourd'hui de statistiques fiables concernant le Tibet. Ainsi, certaines sources évoquent 90 000 à 300 000 personnes « manquantes » (ce qui inclut les décès et les émigrés), un chiffre important mais qui reste à relativiser vis-à-vis des 30 à 55 millions de victimes chinoises pendant la même période. Nonobstant cette querelle de chiffres, l'on parle parfois de « génocide culturel », en raison des destructions causées par la révolution culturelle (mais encore une fois, le terme semble exagéré, dans la mesure où la région compte plusieurs chaînes de télévision et de nombreuses revues littéraires, et que le tibétain est encore enseigné dans les écoles).

Dès lors, tout en faisant fi des allégations des partisans du Free Tibet, l'on peut donc se demander dans quelle situation se trouvait le Tibet avant 1950, et quelles furent les raisons qui poussèrent la Chine à envahir ce pays.

 

En réalité, force est de constater que le Tibet, avant la conquête chinoise, s'apparentait plus à un Etat médiéval qu'à une démocratie moderne.

Côté chinois, nous avons vu précédemment que le Tibet n'était indépendant que depuis 1912, ayant été sous domination de la Chine depuis le règne de Kubilai Khan, qui avait confié le pays aux moines de l'école Sakyapa . La tutelle étrangère sur le Tibet s'était allégée sous la dynastie Phagmodrupa, puis fut rétablie par les Qoshots, avant d'être exercée à la dynastie Qing.

Ainsi, depuis le milieu du XIII° siècle, le Tibet n'était plus indépendant, le dernier véritable roi tibétain étant décédé en 842. L'objectif de la Chine, en 1950, était de reprendre pied dans une région qui fut pendant près d'un millénaire sous domination chinoise.

Ainsi, si Mao Zedong, chef du gouvernement chinois depuis 1949, affirma vouloir intervenir au Tibet afin de « libérer » le pays des « impérialistes étrangers » (concept étrange dans la mesure où le Tibet était interdit aux Européens depuis 1875), force est de constater que la situation économique de cette région était désastreuse : en effet, les autorités monastiques pratiquaient encore le servage[4] (aboli en France en 1779, en Russie en 1861) et l'esclavage (aboli en France en 1815, aux Etats-Unis en 1865), 95 % des territoires agricoles étant détenus par une oligarchie (seul le clergé et les nobles pouvaient détenir des terres).

A noter par ailleurs que ce n'est qu'en 1912 que le 13° dalaï-lama, Thubten Gyatso, décida d'interdire les amputations de membres en cas de crimes (par ailleurs, il avait précédemment fait interdire la peine de mort). Ce dernier, pendant son règne, tenta de moderniser le Tibet (création d'une petite armée, d'une monnaie nationale, d'une station de radio, ouverture de l'hôpital britannique de Gyantsé en 1904, etc.), mais il fit face à l'hostilité de l'aristocratie. En effet, la noblesse n'appréciait guère de payer de nouveaux impôts ; en outre, la modernité était perçue comme synonyme de laïcité, ce qui ne manquerait pas de remettre en question, sur le long terme, la légitimité de la puissante école Gelugpa. Se laissant peu à peu convaincre par le clergé (qui considérait aussi la médecine moderne comme une offense envers les traditions bouddhistes), Thubten Gyatso décida alors de faire marche arrière, interdisant le port de vêtements occidentaux, mettant aussi fin au courant anglophile qui s'était développé au Tibet en l'espace de quelques années, grâce à la proximité des Indes britanniques.

Dans un même ordre d'idée, les nombreuses traditions religieuses freinaient le développement du Tibet : ressources minières inexploitées, interdiction de la roue (le transport des marchandises se faisaient à dos d'homme ou d'animal), interdiction de l'élevage et des boucheries (à causes des interdits alimentaires), techniques agricoles archaïques (la terre était retournée avec un pieu), industrie inexistante, absence de routes goudronnées ou de chemins de fer, etc.

Enfin, d'un point de vue sanitaire, la situation était encore une fois catastrophique. En effet, il n'existait ni aqueducs, ni réseaux de tout-à-l'égout, ni canalisations, ni nettoyage des rues[5]. Les Tibétains, très pieux, préféraient avaler des grains d'orge bénis par les moines plutôt que des médicaments. Dans un même ordre d'idées, les femmes tibétaines n'étaient pas autorisées à accoucher dans leur lit, et devaient mettre leur enfant au monde aux côtés des bestiaux, privées de l'assistance d'une sage-femme (en cas de naissance difficile, des moines pouvaient porter assistance à la femme enceinte en récitant des cantiques). Avant 1950, le taux de mortalité infantile était donc très important[6].

 

Ainsi, suite à la conquête chinoise, le servage et l'esclavage furent abolis, et de nombreuses infrastructures furent construites (routes goudronnées, chemins de fer, aéroports) afin de désenclaver le pays. Par ailleurs, les anciens domaines seigneuriaux furent en partie rachetés par l'Etat, le reste fut revendu à la population tibétaine (les dettes féodales furent annulées en 1959).

Furent aussi ouverts de nombreux hôpitaux (l'on ne comptait que 174 lits d'hôpital en 1950, pour une population de 3 à 4 millions d'habitants), permettant une progression rapide de l'espérance de vie (61 ans en 1990 contre 36 ans en 1950), ainsi que des écoles (le taux d'analphabétisme en 1950 était de 97 %).

 

Mais malgré tout, si l'on met de côté les querelles de clocher entre les défenseurs du Free Tibet et les partisans de la Chine, il est fort étonnant de constater que dans la seconde moitié du XX° siècle, le règne des dalaï-lamas sur le Tibet ne provoqua guère d'interrogations, cette domination étant jugée conforme aux traditions du pays, alors que ces derniers furent partisans d'une théocratie[7] que l'on pourrait aisément qualifier d'obscurantiste.

Cependant, il convient de constater que le le 14° dalaï-lama, Tenzin Gyatso, promulgua plusieurs décrets au début des années 2000, ouvrant la voie à un système plus démocratique au sein du gouvernement tibétain en exil.

Ainsi, alors qu'autrefois les membres du Kashag étaient nommés par le dalaï-lama, ces derniers sont désormais nommés par le Premier ministre (élu au suffrage universel depuis 2001). Le Parlement tibétain en exil, comptant une quarantaine de membres, est lui aussi élu au suffrage universel (les premières élections se sont déroulées en septembre 1960).

Par ailleurs, Tenzin Gyatso promulgua la Constitution pour un futur Tibet libre en 1991, le texte faisant preuve d'un certain esprit d'ouverture : interdiction pour le dalaï-lama d'occuper le poste de chef de l'Etat ; création d'un Parlement bicaméral doté du pouvoir législatif ; indépendance de la Justice ; le Tibet sera une zone démilitarisée et neutre, fondée sur les principes de non-violence ; etc.

Par ailleurs, comme nous l'avons vu plus tôt, le 14° dalaï-lama ne milite plus en faveur de l'indépendance depuis 1979, étant plutôt partisan d'une plus grande autonomie pour les régions de population tibétaines

A noter enfin que Tenzin Gyatso, en retraite politique depuis 2011, a affirmé à plusieurs reprises qu'il pourrait être le dernier dalaï-lama, le rôle de chef spirituel du bouddhisme tibétain n'étant pas l'apanage de l'école Gelugpa. Selon lui, ce rôle pourrait être transmis à l'école Kagyupa, dirigée par le 17° karmapa, un jeune homme nommé Orgyen Trinley Dorjé.

 Orgyen Trinley Dorjé.

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[1] Le bön est un ensemble de traditions religieuses tibétaines antérieures au bouddhisme.

[2] Il s'agit de l'une des quatre principales branches du bouddhisme, fondée fondée en 1073 (les trois autres étant les écoles Nyingmapa, Kagyupa et Gelugpa). A noter que le terme sakya signifie « terres pâles », en référence aux collines de Ponpori, situées dans le Tibet central.

[3] Ce titre (qui fut rétrospectivement accordé au premier et deuxième dalaï-lama) provient des mots dalaï (« mer, océan » en mongol) et lama (« maître, professeur »). Ce terme est parfois traduit de façon erronée par « océan de sagesse », mais en réalité, il s'agit sans doute d'une métaphore, le dalaï-lama étant le chef de la religion bouddhiste, semblable à un océan en raison de ses multiples courants de pensée.

[4] Selon les sources chinoises (qui sont donc à utiliser avec précaution), l'on comptait 60 % de serfs en 1959 (un chiffre qui monte à 95 % dans des sources chinoises plus récentes).

[5] La première usine de traitement des eaux usées fut ouverte à Lhassa en 2011. 

[6] Soit environ 430 ‰, ce qui est colossal. A noter que les jumeaux, triplés, quadruplés, etc. étaient considérés comme maléfiques, et donc parfois éliminés à la naissance

[7] Composé des mots grecs theos (« dieu ») et kratos (« pouvoir »). Une théocratie est donc un régime fondé sur la religion.

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